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Rabah Belamri ressuscité COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LE CONTE À BEJAIA



Rabah Belamri ressuscité COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LE CONTE À BEJAIA
Les intervenants ont évoqué le parcours du poète, disparu en 1995, laissant derrière lui une oeuvre importante.
Il se tient depuis dimanche dernier au théâtre régional Malek-Bouguermouh. Il a pourtant réuni des noms de renommée et de réputation internationale, à l'instar de Tassadit Yacine, Denis Brahimi, Rachid Oulebsir et autre Benarab, entre autres, mais faute de médiatisation appropriée et d'organisation adéquate il a été réduit à un simple séminaire entre les auteurs, écrivains et romanciers participants. Portant, il englobe des thématiques fort intéressantes à plus d'un titre.
Pour revenir au programme de la première journée réservé exclusivement dans sa totale partie à ressusciter l'écrivain Rabah Bemalri, un hommage lui a été rendu, dans le cadre de ce colloque à travers une rencontre à laquelle ont pris part universitaires et journalistes ainsi que des membres de sa famille qui ont apporté leur témoignage.
Les intervenants ont évoqué le parcours et l'oeuvre du poète, disparu, en 1995, laissant derrière lui une oeuvre importante: plusieurs recueils de poèmes, de contes et de romans inspirés par son enfance algérienne. Pour ce faire, des spécialistes venant notamment de France et aussi d'Algérie se sont relayés pour parler de l'homme et de ses oeuvres.
Parmi eux Mme Tassadit Yacine, anthropologue, spécialiste du Maghreb et M.Benarab Abdelkader chercheur et journaliste de la presse internationale francophone.
D'emblée, dans sa conférence, M. Benarab a expliqué que «l'oeuvre de Rabah Belamri est écrite dans une langue simple et accessible. Il y a beaucoup d'aisance à l'aborder.
Le roman, le conte et le poème restituent la même voix, la même sonorité, les mêmes résonances dont les échos nous rappellent une réalité profonde et amère», avait-il déclaré avant d'ajouter «la guerre d'Algérie, la haine raciale des colons, les conditions matérielles et morales d'existence, la situation de nos mères pour ne pas évoquer frontalement la condition féminine...», sont autant de sujet abordés par l'auteur.
En effet, dans cette première journée dédiée à la mémoire de Belamri. Selon les témoignages concordants, Belamri est peut-être le seul écrivain a avoir «côtoyé et produit tous les genres littéraires à savoir, l'essai, le roman, la poésie, le conte, les proverbes et même les petites pièces théâtrales écrites en arabe et qui sont encore malheureusement inédites. C'est une initiative louable que d'avoir pensé à rendre hommage à ce grand écrivain», nous déclare Bachir Belamri, frère cadet du défunt Rabah qui a évoqué de son côté, la perte de la vue de son frère et les tentatives de sa mère de le guérir «La perte de sa vue est racontée dans Regard blessé, que Rabah Belamri a publié en 1987», a-t-il résumé... En outre, selon Tassadit Yacine, Rabah Belamri, qui a été touché par l'oeuvre de Jean Sénac à qui il consacra un essai et qu'il considérait comme un guide, est l'auteur de plusieurs romans, recueils de poésie et recueils de contes populaires, dont Le soleil sous le tamis, Regard blessé et Femme sans visage, entre autres....
La matinée d'hier, lundi, a été réservée à d'autres sujets relatifs au conte dont la conférence de Rachid Oulebsir sur «La cosmogonie kabyle à travers le conte» et la conférence de Dahbia Ammour sur le thème «Le conte dans l'éducation et la formation» et enfin «Les contes kabyles de Taos Amrouche dans Le Grain magique» de Denis Brahimi...nous y reviendrons...
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