Algérie

Quelle solution pour remplacer le huis clos ' Il est de plus en plus contesté



Quelle solution pour remplacer le huis clos '                                    Il est de plus en plus contesté
Depuis quelques semaines le débat est ouvert au sujet du huis clos qui est instauré quand un club ou ses supporters ne respectent pas la règlementation en matière d'organisation et de tenue dans un stade. Les dirigeants de clubs stigmatisent cette sanction mais ne proposent aucune solution de rechange.
Parce que le problème il est là : comment lutter contre la violence dans les stades et les supporters qui s'amusent à faire entrer des objets dangereux dans une enceinte sportive ' Si les objets pyrotechniques sont interdits dans un stade ce n'est pas à cause de la Fédération algérienne de football ou de la Ligue du football professionnelle. Ces dernières ne font qu'appliquer les directives de la Fédération internationale et de la Confédération africaine en la matière. Certes, on ne va pas en vouloir aux dirigeants de clubs de ne pas savoir lutter contre le phénomène.
Face à la marée humaine que représente la foule des supporters, ils sont désarmés. Il faudrait des bataillons de stadiers pour fouiller chaque spectateur qui pénètre dans un stade, ce qui suppose d'énormes frais à engager que certains clubs ne peuvent pas supporter. La solution l'USM Alger vient de la trouver et elle ne diffère en rien de ce qui se fait ailleurs dans le monde à savoir équiper le stade Bologhine de caméras de surveillance qui permettent aux services de sécurité de voir tout ce qui se passe dans l'enceinte sportive.
Dans les autres pays la télésurveillance est quasi-routinière.
Elle est l'arme qui vous cible les fauteurs de trouble contre qui des peines d'interdiction de stade sont prononcées par la justice. Les services de sécurité algériens souhaitent que nos stades soient équipés de la sorte mais cela coûte de l'argent et nombreuses sont les APC, propriétaires de stades qui vous diront qu'elles n'ont pas le budget capable de financer de tels projets.
Quant aux OPOW, sous tutelle du MJS, ils sont eux aussi dans une situation financière guère florissante pour se permettre un tel investissement. Il apparaît, donc, nécessaire à l'Etat de mettre la main à la poche pour équiper les stades de tels outils qui servent à la lutte contre toute forme de violence, étant entendu que celui qui se permet de jeter un objet pyrotechnique sur un terrain en gazon synthétique, qui a coûté une fortune et où se trouvent des dizaines de personnes, est certainement animé par la volonté de faire du mal.
Pour revenir au problème lié au huis clos, comme nous le disions plus haut, il faudra bien suggérer une solution de rechange. Nous en proposons une en toute modestie qui n'a rien de nouveau puisque quelques pays l'appliquent. Les dirigeants de club se plaignent du fait qu'il est navrant qu'un match se joue sans public qu'ils acceptent la sanction qui consiste à faire jouer leur club chez l'adversaire qu'il est censé recevoir. Autrement dit qu'un club A qui reçoit un club B va jouer à l'aller comme au retour chez le second nommé.
On dira que c'est une solution irréalisable mais elle a le mérite d'exister et en l'absence de moyens conséquents pour lutter contre la violence et les fumigènes, il faut bien proposer quelque chose même si au départ elle paraît disproportionnée.


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