Algérie

Quel sort pour les enfants abandonnés ?



La direction de l'Action sociale d'Oran organise, jeudi prochain, une conférence sur les enfants abandonnés. La rencontre, qui aura pour cadre la cinémathèque d'Oran, verra la projection d'un court-métrage « Mon nom hantait mes nuits » et une vente-dédicace du livre « Pupille de l'Etat, la peur de l'inconnu ». En effet, le phénomène des enfants abandonnés continue de soulever l'indignation. En Algérie, quelque 4.000 enfants sont abandonnés chaque année dont 3.000 sont des enfants illégitimes, selon le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, il a également annoncé que la moyenne d'âge des mères célibataires est de 18 ans. A Oran, une moyenne de 150 enfants sont abandonnés chaque année. Selon des sociologues, ce phénomène a pris de l'ampleur ces dernières années pour diverses raisons : la pauvreté qui a poussé des jeunes filles à la prostitution, l'ouverture médiatique, la moyenne d'âge du mariage qui dépasse les 28 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons, ce qui les poussent à chercher des relations hors mariage. C'est ainsi que la Kafala a permis à des milliers d'enfants algériens privés d'affection d'intégrer une famille. La famille kafila a toujours le libre choix du sexe et de l'âge de l'enfant. Ce dernier doit garder sa filiation d'origine s'il est de parents connus. La mission de confier un enfant à une famille est une tâche assez délicate et pour les couples demandeurs de la kafala le temps est assez long. Comme première formalité d'usage, imposée, le couple candidat devra faire l'objet d'une rigoureuse enquête sociale.




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