Quel serait le sort des Algériens'

le président de la caf, Ahmad Ahmad, a déja installé ses deux bras droitsLe nouveau président de la CAF, Ahmad Ahmad, vient de procéder aux premières nominations au sein de son instance où on notera la présence d'un seul Algérien vivant à l'étranger à savoir l'inamovible, Hedi Hamel.En effet, Ahmad Ahmad a désigné l'Algérien Hedi Hamel comme conseiller en communication (un poste où il excelle d'ailleurs depuis belle lurette) et Ludovic Christian Lomotsy en tant que conseiller juridique. D'autre part, Essam Ahmed, de nationalité égyptienne et jusqu'alors secrétaire général adjoint de la CAF, a été promu, sur décision du président de la CAF, secrétaire général par intérim, et ce jusqu'à nouvel ordre. Il remplace le Marocain Hicham El Amrani qui a démissionné de son poste de secrétaire général après huit ans de service. On se souvient bien que du temps du président Mohamed Raouraoua à la FAF, il a réussi à placer pas moins de six Algériens.Il s'agit d'Abdelkader Berdja (commission média), Walid Sadi (commission Marketing & TV), Mohamed Mecherara (commission des finances), Djahid Zefzef (vice-président de la commission d'audit), Ahmed Yahiaoui (commission d'organisation du championnat U20) et de Mahfoud Kerbadj (commission des affaires juridiques). Il est important de noter qu'en fait, il existe pas moins de 22 commissions de la CAF. Et bien sûr, la première question qui fuse après ces premières nominations au sein de la CAF c'est justement de savoir quel sort serait alors réservé aux Algériens siégeant déjà dans ces commissions de la Confédération africaine' Encore faut-il noter qu'il est vraiment malheureux de voir que le désormais ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua n'a pas été aidé par qui de droit pour gagner son poste au sein du comité exécutif à la CAF. En effet, le président sortant de la Fédération algérienne de football a perdu son pari de briguer un nouveau mandat au comité exécutif de la CAF pour l'exercice 2017-2021 suite à l'Assemblée générale de l'instance africaine organisée le 16 mars dernier à Addis-Abeba. Ainsi, Raouraoua a été remplacé par le Marocain Fouzi Lekjaâ, patron de la Fédération royale marocaine qui a obtenu 41 des voix lors de cette élection pour la Zone Nord de la CAF, contre 7 pour le désormais ex-patron du football algérien. A rappeler au passage qu'en ce moment-là, Raouraoua, avait alors décidé de ne pas se présenter à l'élection de la FAF. Pour rappel également, Raouraoua avait été élu pour la première fois au comité exécutif de la CAF en janvier 2004 en Tunisie, en marge de la coupe d'Afrique des nations. Et heureusement que le premier responsable du football algérien à avoir siégé au comité exécutif de la CAF et de la FIFA, Raouraoua, 70 ans, a été désigné en janvier dernier membre de la commission des finances de la FIFA. Et on parle actuellement d'un éventuel poste de conseiller du président de la FIFA, Infantino. Pour le moment, on se contentera d'attendre la suite des nominations au sein des commissions de la CAF pour savoir si l'Algérie jouit toujours de cette grande «estime» du côté de l'instance fédérale continentale sachant que des Algériens ont bien prouvé leurs compétences en exerçant au sein de cette institution africaine ainsi que celle plus haute et mondiale, la toute puissante FIFA.