Algérie

Quel devenir pour le FLN et le RND '



xLes deux partis politiques vivent une déconfiture sans précédent. Ces deux grosses cylindrées de la vie politique, qui faisaient jadis la pluie et le beau temps, sont devant un fait accompli : s'adapter ou disparaître.xLes deux partis politiques vivent une déconfiture sans précédent. Ces deux grosses cylindrées de la vie politique, qui faisaient jadis la pluie et le beau temps, sont devant un fait accompli : s'adapter ou disparaître.
Avec la consécration de Tebboune comme président de laRépublique, les données semblentchanger. Ce dernier, qui avait lors de sacampagne électorale soutenu qu'il ne s'appuiera sur aucun parti politique, enfonce ainsi le FLN qui espérait se ranger de son côté. Mais visiblement, lenouveau locataire du palais d'ElMouradia a déjà répondu, que "l'Algérieest prioritaire sur les partis".
En candidatindépendant, celui qui était à l'époqueancien membre du Comité central, a vitecompris que le vieux parti ne pouvait pasêtre un garant, pour le soutien à une candidatureà la Présidentielle. Se voulant"indépendant", Tebboune a misé sur sonimage d' ex-Premier ministre limogé,après une campagne contre les oligarquesde 3 mois. Au siège du FLN qui,d'habitude, la vie politique était bien animée après une élection, il n'en n'est rien. Se déplaçant au siège de ce parti, il n'y avait aucun interlocuteur capable de s'exprimer sur la situation politique post-électorale. Aucun communiqué officiel du BP n'a été rendu public, pour après l'entrée en lice de Abdelmadjid Tebboune.
Une phrase laconique et lapidaire ramassait "les félicitations au président de la République". Il y a dans ce contexte, une crise qui secoue ce parti après la défection de Mihoubi, qui n'avait pas réussi le deal dans les dernières élections, se contentant d'un score faible. Le FLN qui l'avait soutenu quelques semaines avant le 12 décembre, voulait naturellement porter un candidat du RND, qui est de la même famille politique que le FLN. Mais ce soutien n'était pas mesuré, selon des indiscrétions desmilitants du vieux parti. La décision a été entérinée sans la consultation de la base. C'est l'erreur commise par l'actuel SG du parti, Ali Seddiki, dont on dit que "ces jours sont comptés", après la débâcle de jeudi dernier. On annonce au sommet une réunion qui doit se tenir aujourd'hui ou demain, du BP pour examiner
la situation du parti au lendemain de l'élection. Il faudra s'attendre à une levée de bouclier,après un silence observé depuis la contestation populaire du 22 février, car le parti se trouve dans une situation chaotique où il devra s'adapter aux nouvelles donnes ou rester en marge. Au RND on attend pour voir Le même topo est pour le RND, présidé actuellement parAzzedine Mihoubi, candidat ayant perdu l'élection du 12 décembre. Le parti qui, contrairement aux autres caciques de la scène politique, est resté en jachère pendant des mois après que son ex- SG, Ahmed Ouyahia, a été emprisonné et condamné à une lourde peine. De plus, la défection de plusieurs de ces militantsconnus a jeté une sorte de "malédiction", sur un parti qui avait toujours été proche du sérail politique. Il vivait une crise latente qui ne pouvait pas trouver une issue salvatrice. Son SG avait tenté, par le biais de ces courtes sorties médiatiques, de rassurer l'opinion publique en soutenant le "Hirak" populaire. Une position qui étaittardive et ne devait pas recevoir des applaudissements par les contestataires radicaux du mouvement populaire.
Aucune réaction n'a été observée par le parti, après la victoire de Tebboune où Mihoubi s'est contenté de féliciter son rival, tout au plus. Alors que la situation s'annonce difficile pour Mihoubi, tout porte à croire que le parti connaîtra des moments encore difficile, dans un contexte politique de bouleversement. Les partis dits "classiques" ont été rejetés par le mouvement du Hirak, et ne peuvent compter que sur leurs fidèles pour s'assurer une "survie politique". Au mieux, ils doivent attendre pour voir l'évolution de la situation politique à venir, sous peine de se voir exclus de la scène politique.
Avec la consécration de Tebboune comme président de laRépublique, les données semblentchanger. Ce dernier, qui avait lors de sacampagne électorale soutenu qu'il ne s'appuiera sur aucun parti politique, enfonce ainsi le FLN qui espérait se ranger de son côté. Mais visiblement, lenouveau locataire du palais d'ElMouradia a déjà répondu, que "l'Algérieest prioritaire sur les partis".
En candidatindépendant, celui qui était à l'époqueancien membre du Comité central, a vitecompris que le vieux parti ne pouvait pasêtre un garant, pour le soutien à une candidatureà la Présidentielle. Se voulant"indépendant", Tebboune a misé sur sonimage d' ex-Premier ministre limogé,après une campagne contre les oligarquesde 3 mois. Au siège du FLN qui,d'habitude, la vie politique était bien animée après une élection, il n'en n'est rien. Se déplaçant au siège de ce parti, il n'y avait aucun interlocuteur capable de s'exprimer sur la situation politique post-électorale. Aucun communiqué officiel du BP n'a été rendu public, pour après l'entrée en lice de Abdelmadjid Tebboune.
Une phrase laconique et lapidaire ramassait "les félicitations au président de la République". Il y a dans ce contexte, une crise qui secoue ce parti après la défection de Mihoubi, qui n'avait pas réussi le deal dans les dernières élections, se contentant d'un score faible. Le FLN qui l'avait soutenu quelques semaines avant le 12 décembre, voulait naturellement porter un candidat du RND, qui est de la même famille politique que le FLN. Mais ce soutien n'était pas mesuré, selon des indiscrétions desmilitants du vieux parti. La décision a été entérinée sans la consultation de la base. C'est l'erreur commise par l'actuel SG du parti, Ali Seddiki, dont on dit que "ces jours sont comptés", après la débâcle de jeudi dernier. On annonce au sommet une réunion qui doit se tenir aujourd'hui ou demain, du BP pour examiner
la situation du parti au lendemain de l'élection. Il faudra s'attendre à une levée de bouclier,après un silence observé depuis la contestation populaire du 22 février, car le parti se trouve dans une situation chaotique où il devra s'adapter aux nouvelles donnes ou rester en marge. Au RND on attend pour voir Le même topo est pour le RND, présidé actuellement parAzzedine Mihoubi, candidat ayant perdu l'élection du 12 décembre. Le parti qui, contrairement aux autres caciques de la scène politique, est resté en jachère pendant des mois après que son ex- SG, Ahmed Ouyahia, a été emprisonné et condamné à une lourde peine. De plus, la défection de plusieurs de ces militantsconnus a jeté une sorte de "malédiction", sur un parti qui avait toujours été proche du sérail politique. Il vivait une crise latente qui ne pouvait pas trouver une issue salvatrice. Son SG avait tenté, par le biais de ces courtes sorties médiatiques, de rassurer l'opinion publique en soutenant le "Hirak" populaire. Une position qui étaittardive et ne devait pas recevoir des applaudissements par les contestataires radicaux du mouvement populaire.
Aucune réaction n'a été observée par le parti, après la victoire de Tebboune où Mihoubi s'est contenté de féliciter son rival, tout au plus. Alors que la situation s'annonce difficile pour Mihoubi, tout porte à croire que le parti connaîtra des moments encore difficile, dans un contexte politique de bouleversement. Les partis dits "classiques" ont été rejetés par le mouvement du Hirak, et ne peuvent compter que sur leurs fidèles pour s'assurer une "survie politique". Au mieux, ils doivent attendre pour voir l'évolution de la situation politique à venir, sous peine de se voir exclus de la scène politique.
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