Algérie

Quatre survivants et un rêve



Quatre survivants et un rêve
Brésil-Allemagne, c'est aussi le souvenir d'une finale, plus proche, en 2002, gagnée par les Brésiliens (2-0). Mais pour la Seleçao, il manquera un invité de marque à  la table de la demi-finale : Neymar, victime d'un coup dans le dos donné en quart par le défenseur colombien Zuñiga. Le crack du Barça souffre d'une fracture à  une vertèbre et son Mondial est fini. Il pourra rejouer dans quarante jours. L'ex-joueur de Santos a d'ailleurs quitté la Coupe du monde, dans un hélicoptère, qui l'a emmené du camp d'entraînement de la Seleçao de Teresopolis à  sa maison familiale du côté de Sao Paulo. De la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, au président de la FIFA, Joseph Blatter, tout le monde a twitté son petit message de soutien pour un prompt rétablissement. Mais «the show must go on». Sur le papier, il reste encore des stars capables de renverser des défenses, des matchs ou les fans dans les tribunes. Au Brésil, le défenseur central, David Luiz, s'est transformé en buteur, avec deux réalisations jusqu'ici, dont un coup franc terrible contre la Colombie en quart de finale. Dans les rangs de la Mannschaft, il y a Müller, pour la jeune génération (4 buts au Brésil) et le vétéran Klose, qui a rejoint Ronaldo «O Fenomeno» en tête du classement des meilleurs buteurs en Coupe du monde (15 réalisations chacun). Et comme l'Allemagne est une équipe complète, même le gardien Neuer peut faire vibrer les foules, comme lorsqu'il sort en libero loin de sa surface (face à  l'Algérie en huitième de finale) ou se transforme en véritable homme-mur (face à  la France en quart). Les Pays-Bas comptent toujours dans leurs rangs des joueurs «fuoriclasse», comme Robben, Van Persie ou Sneijder, même si ce trio a buté sur la défense du Costa Rica, coriace en quart. Et puis pour l'Argentine, il y a Messi, évidemment, quadruple Ballon d'or qui enchante toujours avec ses fulgurances. Gagner le Mondial pour Neymar Messi peut déjà savourer d'être présent dans le dernier carré en regardant la liste des stars qui manquent désormais à  l'appel. Cristiano Ronaldo, dernier Ballon d'or en date, a quitté le Mondial avec le Portugal dès le premier tour, tout comme Balotelli et Pirlo (Italie), Xavi et Casillas (Espagne), Drogba et Touré (Côte d'Ivoire) ou encore Eto'o (Cameroun). Cavani a ensuite disparu en huitièmes de finale avec l'Uruguay, qui avait déjà perdu son enfant terrible, Suarez, redevenu le serial-mordeur sur le défenseur italien, Chiellini, et qui a été suspendu pour neuf matchs et quatre mois de toute activité liée au football. L'écrémage s'est poursuivi en quarts de finale. Ronaldo, champion du monde 2002 avec le Brésil, a regretté que le Mondial 2014 dans son pays ait perdu trois grands attaquants à  ce stade de la compétition : «Benzema éliminé avec la France, James Rodriguez éliminé avec la Colombie et Neymar qui a été blessé.» «O Fenomeno» préfère que «le Brésil affronte l'Allemagne en demi-finale, car la France a été un tel cauchemar pour nous en Coupe du monde». L'ancien joueur de l'Inter Milan sait de quoi il parle. Il faisait partie de la Seleçao battue (3-0) par la France en finale du Mondial 1998. Et c'est lui qui avait marqué le doublé de la victoire contre l'Allemagne (2-0) en finale du Mondial 2002. Pour Ronaldo, il ne fait aucun doute que la Seleçao, même sans Neymar et Thiago Silva suspendu pour la demi-finale, sera au rendez-vous au Maracana le jour de la finale. Pourquoi ' «La meilleure marque de soutien que l'on peut témoigner à  Neymar est de gagner la Coupe du monde et de la lui dédier.» Raisonnement imparable.
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