Algérie - Revue de Presse

Ce n'est pas une révolution, mais presque. L'administration réagit promptement pour solutionner un problème soulevé dans la presse. Notre article « Quelle solution pour Taboukert ' », paru dans notre édition du jeudi 1er avril dernier, n'a pas été un coup d'épée dans l'eau, puisque le lendemain, vendredi, des engins des travaux publics étaient stationnés à Taboukert, et le revêtement du tronçon infernal a été réalisé le lendemain. Les usagers de la RN12, entre Tizi Ouzou et Azazga, étaient étonnés, dimanche, de rouler sur une chaussée remise à neuf, débarrassée des nombreux ralentisseurs qui faisaient vivre le calvaire aux automobilistes depuis des années.Un seul « dos d'âne » a été réalisé, dans les normes, près d'un établissement scolaire. Moins d'une minute pour passer les quelques centaines de mètres alors qu'il fallait, auparavant, une demi-heure pour sortir du bouchon permanent qui se formait à cet endroit. Ainsi, l'engorgement n'est pas une fatalité, et il est tout à fait possible de fluidifier la circulation et de permettre aux gens de se rendre à leur travail sans souffrance. Ce cas précis montre que les problèmes trouvent leur solution quand le courant passe entre les instances élues, (APC et l'APW), avec les différents services de l'administration locale.La presse joue aussi son rôle pour dégripper la machine et attirer l'attention des décideurs sur les difficultés vécues par la population, dans le cas où ils paraissent durablement déconnectés de la réalité. Objectivement, les responsables de l'administration partagent le vécu de la population, et il paraît anormal qu'ils ne prennent pas les mesures nécessaires sur le terrain alors que ce sont eux qui détiennent les moyens mis en place par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des citoyens. La région a cette particularité d'avoir été le théâtre d'événements douloureux en 2001. Près d'une décennie plus tard, les autorités locales sont toujours marquées par une forme d'attentisme, craignant d'intervenir dans de nombreuses situations, même si cela est réclamé par la population concernée.A Azazga, il a fallu huit années pour se décider à évacuer, l'année dernière, une cité de 140 logements sociaux squattés depuis les événements de 2001. Les villageois s'étaient mobilisés autour de cette affaire et la presse en avait fait état. Quelques années auparavant, les squatteurs allaient s'organiser en comité pour réclamer la régularisation de leur hébergement, l'aménagement des VRD et l'électrification'
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