Algérie

Projet de la voile méditerranéenne à Oran


Le dossier devant le conseil de l’investissement Selon des sources bien informées, le projet de la voile méditerranéenne portant réalisation d’une zone intégrée méditerranéenne à dominance italienne à Oran pour un investissement global d’un milliard et demi d’euros est actuellement sur la table du Conseil national de l’investissement (CNI) pour étude. Le dossier serait inscrit à l’ordre du jour du prochain Conseil du gouvernement, a-t-on appris également. Par ailleurs, on croit savoir que le projet en question a retenu l’intérêt du président de la République qui parrainera, selon des sources, toutes les décisions qui seront prises sur ce sujet, notamment le fait que cette zone intégrée convoite la côte touristique de Madagh comme terrain d’accueil. Une zone qui fait l’objet de convoitises d’un nombre important de groupes d’investisseurs sans pour autant que cet engouement ne soit matérialisé en actions concrètes sur le terrain. En effet, c’est la première fois que la zone de Madagh jouit d’une véritable offre financière de cette importance. Sur un autre registre, l’on saura que la voile méditerranéenne qui n’a pas encore dépassé le stade du projet aurait fait l’objet d’une offre de rachat faite par un groupe d’investisseurs de la péninsule arabique. A ce tire, les informations en notre possession indiquent que l’acquéreur en question n’est autre que le groupe émirati «Eamar» qui s’est engagé conformément à une convention qui le lie au gouvernement algérien à injecter 25 milliards de dollars d’investissements directs sur une période dépassant les 20 ans dans la réalisation de projets s’inscrivant dans le secteur du tourisme. Une décision appelée à ouvrir le chemin devant les capitaux étrangers qui restent frileux à l’égard de la destination Algérie. Mais tout porte à croire que les appréhensions des étrangers, notamment les Occidentaux, pourraient s’estomper. En effet, le climat d’insécurité et de conflits armés ainsi que les menaces terroristes qui caractérisent actuellement la scène du Proche-Orient et en Irak aurait fini par contraindre les investisseurs, notamment arabes, à revoir la «feuille de route» de leur stratégie d’investissements. «L’avenir du tourisme est pour le grand Maghreb», dira le président directeur général du groupe émirati «Eamar» en marge de la signature de la convention avec le gouvernement algérien. Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, seul l’argent des Italiens semble être disponible à travers le projet de la voile méditerranéenne. A propos de ce projet, il faut rappeler que celui-ci présente un modèle de développement basé sur une conurbation urbaine à vocation touristique qui prévoit la réalisation de 3.000 lits hôteliers, 2.150 maisons de vacances dédiées au marché international et national et 3.000 logements pour le marché local. La nouveauté qui caractérise le projet est la réalisation d’une série d’infrastructures d’accompagnement, un palais du cinéma et de la culture, un port de plaisance, un terrain de golf, un centre thermal, une unité sanitaire réservée à la rééducation médicale et notamment de la colonne vertébrale, une école hôtelière, une autre pour le management. Pour ce qui est de l’impact du projet sur le marché de l’emploi, le projet offre, selon, sa fiche technique, 6.000 postes entre emplois directs et indirects en phase de gestion et 100.000 après la réception de la totalité du projet. Pour le financement, il est à dominance italienne comme il associe également les capitaux d’un certain nombre d’investisseurs portugais.
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