Algérie

Problèmes rencontrés dans les écoles



Benbouzid renvoie la balle dans le camp des directeurs Des moyens considérables ont été débloqués pour la réhabilitation des établissements scolaires. Des milliards ont été injectés dans ce créneau. Maintenant, s?il existe des écoles qui ne sont pas dotées de chauffage, le problème n?est nullement politique mais plutôt de gestion », a déclaré, hier, Boubekeur Benbouzid, le ministre de l?Education nationale, en marge des travaux des journées d?étude consacrées à la prévention des risques majeurs en milieu scolaire, qui se déroulent à la Bibliothèque nationale d?El Hamma. Le premier responsable du secteur, qui semblait avoir d?autres préoccupations, a sommé l?inspectrice de l?Académie d?Alger, présente à la réunion, de régler définitivement ce problème. Néanmoins, le ministre a indiqué qu?à partir de cette année, aucun nouveau lycée ne sera réceptionné s?il n?est pas équipé de chauffage, d?outil informatique et de salle de sport. Sur un autre chapitre relatif au découpage administratif, M. Benbouzid a confirmé cette nouvelle donne en soulignant qu?un décret a été signé dans ce sens. Trois directions de l?éducation ont été créées au niveau du grand Alger et Mme Younsi (actuellement inspectrice de l?Académie d?Alger) est désignée en tant que coordonnatrice qui veillera, entre autres, à l?application de la réforme du système éducatif. Sur ce dernier point, le ministre compte réunir, incessamment, tous les représentants de son département ainsi que les concernés pour évaluer les trois années de la réforme. « Le projet de la répartition de l?Académie d?Alger en trois directions entre dans le cadre de la politique du gouvernement et de la bonne gouvernance. L?objectif est de répondre aux besoins des 600 000 élèves scolarisés et également pour une prise en charge efficace des établissements scolaires », dira-t-il. Pour ce qui est de la grève générale que compte observer la Coordination intersyndicale des travailleurs de l?éducation, les 15 et 16 janvier 2006, le ministre a refusé de s?étaler sur ce dossier arguant qu?il n?a reçu, jusqu?à l?heure actuelle, aucun document annonçant un débrayage. Cependant, le ministre a déploré le fait qu?un chef d?établissement, ayant pour mission de veiller au bon fonctionnement de son école, s?implique en en premier lieu dans le syndicalisme et s?érige en chef de syndicat. « Ce n?est pas facile de gérer 23 000 établissements scolaires et si la désorganisation s?installe, la situation deviendra ingérable. Personne n?est contre le syndicalisme mais je suis chargé de respecter la loi et de l?appliquer. A cet effet, je ne tolère pas qu?un chef d?établissement soit en même temps un responsable de syndicat. Ceux qui ont la double casquette ne sont pas les bienvenus et je n?accepte pas de politique dans nos écoles », a expliqué, sur un ton menaçant, M. Benbouzid. Sur un autre volet concernant le sujet de la rencontre à laquelle ont pris part des représentants du Croissant-Rouge algérien, du Craag, de la Protection civile, le représentant de l?Etat a relevé qu?en 1999, son département a mis en place un programme de prévention des risques majeurs en milieu scolaire. Celui-ci avait, pour objectif, l?introduction dans les programmes scolaires de quelques notions sur les phénomènes naturels et les différentes catastrophes, la conception d?activités pédagogiques visant une éducation à la sécurité, l?information et la formation des enseignants et des élèves sur la nature des risques et les comportements à adopter, l?acquisition, par les enfants et les enseignants, de réflexes « de faire face » grâce à leur connaissance de la nature du risque et, enfin, d?un plan d?urgence sur lequel ils se seront préalablement entraînés. En décembre 2004, affirme M. Benbouzid, la loi relative aux règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes a offert un cadre juridique adéquat dans lequel peuvent s?inscrire toutes les actions et tous les programmes menés dans ce domaine. Dans son article 13, cette loi institue un enseignement des risques majeurs dans tous les cycles d?enseignement et ce, à partir de la deuxième année primaire jusqu?à l?enseignement secondaire.La rencontre d?hier avait pour but de faire le bilan des actions menées conjointement entre les différents partenaires et de les évaluer.
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