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Prix du pétrole
Les prix du pétrole ont nettement reculé avant-hier à New York, reprenant leur souffle malgré des chiffres économiques mondiaux encourageants pour la demande en brut et des tensions géopolitiques persistantes.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre a glissé de 1,05 dollar, s'établissant à 102,07 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 107,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 96 cents par rapport à la clôture de la veille.Le marché a été affecté par quelques prises de bénéfices alors que les derniers chiffres publiés, sur l'emploi américain notamment, sont de nature plutôt haussière, laissant anticiper une bonne demande en brut, a remarqué Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.Aux Etats-Unis, sur le marché très surveillé de l'emploi, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont connu une baisse surprise à la mi-juillet, de 6,3%, les ramenant à leur plus bas niveau depuis huit ans et demi, selon des données publiées jeudi.En outre, en Chine, le deuxième consommateur d'or noir après les Etats-Unis, la production manufacturière chinoise a progressé en juillet à son rythme le plus rapide depuis un an et demi, confirmant le récent raffermissement de la deuxième économie mondiale, selon un indicateur HSBC.De même, en zone euro, la croissance a rebondi en juillet après deux mois de ralentissement, même si les tensions internationales commencent à peser, selon l'indice PMI composite du cabinet Markit. Du côté de l'offre, les violences en Ukraine, en Libye et en Irak représentent toutes des menaces potentielles de perturbation de l'acheminement en brut, a souligné Tim Evans, de Citi Futures. Dans le dossier ukrainien, l'Union européenne a nettement élargi jeudi ses sanctions ciblées contre la Russie et prépare des mesures touchant directement l'économie russe. De telles sanctions alimentent ainsi les craintes d'un dérèglement de l'approvisionnement du marché européen de l'énergie, dont environ 30% des importations de gaz et de pétrole proviennent de Russie. Cependant, toutes ces nouvelles ne parviennent pas à faire monter les prix de l'or noir car le marché a besoin de reprendre un peu son souffle, a insisté Matt Smith, de Schneider Electric.En outre, les perturbations des approvisionnements à déplorer en ce moment étaient encore limitées et l'offre restait pour l'instant abondante, ont fait remarquer des analystes.Les exportations de brut irakien n'ont, par exemple, fléchi que légèrement en juin, à 2,42 millions de barils par jour, contre 2,58 millions en mai, l'offensive des djihadistes dans le nord du pays n'ayant pas affecté la plus grande part de la production, qui se situe dans le sud.




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