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Le pétrolier Repsol intéressé par le canadien Talisman



Le pétrolier Repsol intéressé par le canadien Talisman
Le groupe pétrolier canadien Talisman Energy a indiqué avoir été "approché" par le géant espagnol Repsol alors que son titre a décollé de près de 10% à l'ouverture à la Bourse de Toronto.La cotation de l'action de Talisman a été suspendue pendant environ une heure mercredi, délai pendant lequel Talisman a reconnu dans un communiqué avoir été "approché par Repsol au sujet de plusieurs transactions".Cela faisait suite à des rumeurs de marché selon lesquelles le groupe espagnol chercherait à racheter le canadien dont la capitalisation boursière est d'environ 12 milliards de dollars canadiens (8,1 milliards d'euros). Repsol possède pour sa part une capitalisation boursière d'environ 35 milliards de dollars.L'agence d'informations financières Bloomberg avait notamment rapporté mardi que Repsol travaillait actuellement avec la banque JPMorgan Chase pour élaborer la structure d'un éventuel rachat du groupe canadien, basé à Calgary."Il n'y a aucune assurance qu'une transaction sera acceptée", a souligné Talisman, notant que jusqu'à ce que les discussions soient achevées, "aucun autre commentaire ne sera émis".A Madrid, la société ibérique a également remarqué "qu'aucune décision n'a pour le moment été prise à ce sujet"."Le groupe étudie différentes transactions dans le domaine de l'exploration et de la production, parmi lesquelles de possibles transactions avec Talisman", a expliqué Repsol, qui doit présenter ses résultats trimestriels jeudi matin.Talisman, 10e société pétrolière et gazière du Canada, est présente en Amérique du Nord et en Colombie (la moitié de ses activités), ainsi qu'en Asie-Pacifique, ou encore dans la Mer du Nord.Au début de l'année, des médias avaient affirmé que le groupe français GDF Suez avait proposé, en vain, 17 milliards de dollars pour racheter la société canadienne."Les actifs de Talisman sont assez diversifiés pour en faire une cible difficile à acquérir", a commenté mercredi un analyste de Barclays, Thomas Driscoll."Il ne s'agit que de spéculation et en raison de la complexité de la gamme des actifs de Talisman, un accord est loin d'être conclu", ont mis en garde les analystes de Bank of America


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