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Présidentielle-2014 / Incidents de Béjaïa



Présidentielle-2014 / Incidents de Béjaïa
C'est ce qu'a affirmé ce lundi matin le vice-président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEL). «C'est une atteinte pure et simple aux libertés et à la démocratie. Une violation aux lois de la République. Ce sont des faits graves», a-t-il ajouté. Selon lui, les membres de la sous-commission locale de supervision de Béjaïa ont conclu, après délibération, que les incidents constituent «une infraction selon le code pénal».Le vice-président de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle (CNSEP) a réagi ce lundi matin, aux événements de samedi à Béjaïa contraignant le directeur de campagne du Président sortant à annuler son meeting électoral prévu à la Maison de la culture de la ville. «C'est une atteinte pure et simple aux libertés et à la démocratie. Une violation aux lois de la République. Ce sont des faits graves», a estimé Moussa Yakoubi sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, rappelant que des membres de la sous-commission locale de supervision de Béjaïa étaient sur les lieux au moment des faits et ont dressé des procès-verbaux sur ces incidents qu'ils ont soumis aux membres de la CNSEP qui, après délibérations, ont conclu que les incidents constituent «une infraction selon le code pénal». Moussa Yakoubi vient ainsi se joindre aux déclarations faites la veille par le président de la CNSEP.Lachemi Brahmi a, en effet, dans une déclaration faite hier dimanche à l'APS, affirmé que les incidents survenus samedi à Béjaïa constituaient «un crime puni par la loi». Pour rappel, la maison de la culture Taos-Amrouche, a été réduite en cendres suite à un incendie ayant détruit une aile entière de la bâtisse, les dégâts sont estimés à un peu plus de 100 millions de dinars selon une première estimation non exhaustive de sa directrice, Mme Salima Gaoua. Outre les dégâts causés à la structure, dont une aile entière a été consumée par le feu, tout le matériel d'animation, notamment du matériel audiovisuel et informatique, des instruments de musique et des éléments ornementaux et de scènes, ont été volés, brûlés ou volontairement détruits, a-t-elle précisé, retenant à peine son émotion en montrant les monticules d'objets jonchant encore l'esplanade mitoyenne. «Tout a été brûlé.Il ne nous (elle et les employés) reste que nos yeux pour pleurer», a-t-elle déclaré à l'APS, relevant que ni le salon d'honneur, ni le mobilier, ni les armoires de climatisation n'ont échappé à la furie des manifestants, qui méthodiquement ont tout vandalisé. «Nous avions de beaux projets pour cet été, notamment la retransmission quotidienne, sur écrans géants, des matches de la Coupe du monde de football et des galas artistiques.Mais hélas, nous ne pourrons plus le faire», a-t-elle regretté. Les candidats continuent à leur tour à condamner ces violences survenues dans la capitale des Hammadites. Après Louisa Hanoune, Belaïd Abdelaziz et Moussa Touati qui ont condamné les «graves dépassements» et les «atteintes à la liberté d'expression», hier, c'était au tour des candidats Ali Benflis et Ali Fawzi Rebaïne de s'élever contre ces violences. Ainsi et peu avant de quitter la ville de Batna où il avait animé samedi un meeting, pour se rendre à In Salah (Tamanrasset), M. Benflis a appelé au respect de la liberté d'expression en «toute circonstance», précisant que cette valeur constituait la «pierre angulaire» de son projet de renouveau national.


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