Algérie

Premier expo individuelle de Lamine Azzouzi



Premier expo individuelle de Lamine Azzouzi
Après une inauguration quelque peu chaotique avec des œuvres infantiles et peu intéressantes de Rédha Bénidiri, la Galerie Sacré Art de l'ONCI, a enfin opté pour la qualité en exposant les œuvres de l'artiste peintre Lamine Azzouzi, et invite ainsi le public à découvrir une exposition de tableaux hyperréalistes. Pas moins de vingt tableaux viennent ainsi embellir les murs de cette sympathique galerie.Lamine Azzouzi donne l'impression d'être né avec un pinceau à la main. Natif de Batna, ce jeune artiste à l'avenir prometteur, a commencé à peindre à l'âge de seize ans et a choisi de faire l'Ecole des Beaux-Arts, d'abord à Batna, puis il rejoint l'Ecole supérieure des Beaux-Arts d'Alger. Lamine Azzouzi a un don certain, il suffit juste d'observer ses œuvres pour découvrir en lui, l'âme d'un perfectionniste, amoureux du petit détail et de la parfaite reproduction du réel, passant du portrait à la nature morte avec grande aisance. Les visiteurs scrutent le moindre petit coin des œuvres exposées se demandant si ce qu'ils ont, sous leurs yeux, sont des tableaux peints ou des photos agrandies. Il leur suffit pourtant de prendre le temps d'observer attentivement les œuvres pour enfin avoir la réponse à leur question. C'est vrai que l''il d'un simple visiteur ne peut pas faire la différence, il suffit juste de regarder certains détails pour faire la distinction. Parfois, même l''il averti d'un artiste peut être trompé et marquer ainsi un instant d'hésitation. Rien à dire, le travail est parfait... parfaitement parfait, comme dit cette publicité à la télé. Même si certains badauds présents à côté de moi pensaient que reproduire n'est pas vraiment extraordinaire, il faut quand même avouer que la reproduction est un art. Lamine Azouzi s'est, en quelque sorte, spécialisé dans l'art hyperréaliste et ses œuvres sont réalisées à partir de photos réelles, mais l'artiste use de sa palette pour donner une autre dimension, ajoutant des touches de couleurs, selon son inspiration et son imagination. Certes, Lamine Azzouzi réalise de beaux portraits et on retrouve dans son exposition des tableaux qui laissent rêveurs certains visiteurs. Son style rappelle un peu celui de l'artiste iranien Aiman Malaki, probablement un des génies de l'hyperréalisme, qui a étonné de nombreux spécialistes qui avouent que les œuvres de cet artiste iranien peuvent concurrencer des photos réalisées à haute résolution. Lamine Azouzi n'est pas loin de Aiman Malaki, je dirais même qu'il en est très proche et que même si la recherche du détail est plus poussée chez le peintre iranien, Lamine Azzouzi a, quant à lui, compensé cette recherche du détail par un séduisant rajout de couleurs et de lumière. Cet après-midi n'a pas été gâché, bien au contraire, je me suis bien amusé à errer de tableau à un autre, observant tout, sans me présenter ni me faire connaître, préférant voir et écouter les commentaires des visiteurs sur l'artiste et ses tableaux. En ce qui me concerne, j'avais bien ma petite idée, je ne me suis pas trompé et le déplacement valait le coup. Force est donc de constater que Lamine Azzouzi mérite amplement son titre d'artiste... et quel artiste !




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