Pour une poignée de dinars Sous la Plume

La question des retraites, qui devait faire l'exclusivité des pourparlers de la Tripartite écoulée, a été reléguée au stade de l'installation d'une commission qui devait statuer. Cette couche, la plus démunie socialement, a plusieurs fois exprimé sa colère et lancé des SOS. Ces personnes du troisième âge ont trimé et cotisé leur vie durant pour se retrouver aujourd'hui à l'état de mendiants. Des promesses de revalorisation de leur pension, ils en ont eues, en 2006, puis en 2008, mais les difficultés financières de la Caisse nationale des retraités ont pris le pas sur leurs revendications ajournées aux calendes grecques. L'installation du groupe de travail par le ministre du Travail, Tayeb Louh, a planché sur le sort de nos petits vieux. Bonne nouvelle ! Les pouvoirs publics ont tranché. Les retraités vont être augmentés. Une «mesure exceptionnelle est prise pour améliorer leur pouvoir d'achat». Alors, finis les fins de mois difficiles après avoir payé les factures d'eau et d'électricité ' Pas si sûr que cela. Eux, qui espéraient une augmentation de 80%, celle-ci a été décidée à la baisse ; quant à la prime de la femme au foyer, on a fait l'impasse dessus. Les 40% ne sont pas octroyés à tout le monde, mais sont dégressifs. Seuls les en-dessous du Smig, autrement dit ceux qui ne touchent pas lourd, verront leur porte-monnaie gonflé de quelques petits billets.
Comme on dit, «ça mettra de la margarine dans les épinards», le beurre coûtant les yeux de la tête. Les autres taux de 20 et 10% concerneront une tranche de retraités qui ne roulent pas sur l'or mais feront bon c'ur contre mauvaise fortune.
Cette prime accordée ne le sera pas avec effet rétroactif ; seule petite consolation : elle devrait intervenir avant l'Aïd El-Adha si l'on s'en réfère aux propos du secrétaire général de la Fédération qui en aurait fait la demande à la centrale syndicale.
Alors, l'UGTA aux côtés des retraités ' Il ne pourrait en être autrement lorsqu'on sait que Sidi Saïd a décidé de ruer dans les brancards, comme il l'a si bien fait pour les travailleurs de l'Aurassi et de l'Etusa. Mais, qui a dit que l'UGTA n'est pas un syndicat revendicatif '
La question des retraites, qui devait faire l'exclusivité des pourparlers de la Tripartite écoulée, a été reléguée au stade de l'installation d'une commission qui devait statuer. Cette couche, la plus démunie socialement, a plusieurs fois exprimé sa colère et lancé des SOS. Ces personnes du troisième âge ont trimé et cotisé leur vie durant pour se retrouver aujourd'hui à l'état de mendiants. Des promesses de revalorisation de leur pension, ils en ont eues, en 2006, puis en 2008, mais les difficultés financières de la Caisse nationale des retraités ont pris le pas sur leurs revendications ajournées aux calendes grecques. L'installation du groupe de travail par le ministre du Travail, Tayeb Louh, a planché sur le sort de nos petits vieux. Bonne nouvelle ! Les pouvoirs publics ont tranché. Les retraités vont être augmentés. Une «mesure exceptionnelle est prise pour améliorer leur pouvoir d'achat». Alors, finis les fins de mois difficiles après avoir payé les factures d'eau et d'électricité ' Pas si sûr que cela. Eux, qui espéraient une augmentation de 80%, celle-ci a été décidée à la baisse ; quant à la prime de la femme au foyer, on a fait l'impasse dessus. Les 40% ne sont pas octroyés à tout le monde, mais sont dégressifs. Seuls les en-dessous du Smig, autrement dit ceux qui ne touchent pas lourd, verront leur porte-monnaie gonflé de quelques petits billets.
Comme on dit, «ça mettra de la margarine dans les épinards», le beurre coûtant les yeux de la tête. Les autres taux de 20 et 10% concerneront une tranche de retraités qui ne roulent pas sur l'or mais feront bon c'ur contre mauvaise fortune.
Cette prime accordée ne le sera pas avec effet rétroactif ; seule petite consolation : elle devrait intervenir avant l'Aïd El-Adha si l'on s'en réfère aux propos du secrétaire général de la Fédération qui en aurait fait la demande à la centrale syndicale.
Alors, l'UGTA aux côtés des retraités ' Il ne pourrait en être autrement lorsqu'on sait que Sidi Saïd a décidé de ruer dans les brancards, comme il l'a si bien fait pour les travailleurs de l'Aurassi et de l'Etusa. Mais, qui a dit que l'UGTA n'est pas un syndicat revendicatif '