Algérie

Pour régler l’affaire des 1000 avaloirs




Le wali d’Oran ordonne une enquête Selon la direction de l’Hydraulique de la wilaya d’Oran, le wali Tahar Sekrane vient d’ordonner l’ouverture d’une enquête sur la réalisation d’avaloirs au cours de ces quatre dernières années à d’Oran, un dossier qui fait l’objet d’un contentieux entre les services financiers et techniques de la municipalité et les entreprises chargées d’exécuter le travail. L’affaire étant portée devant les tribunaux, les positions des parties en conflits divergent. En effet, alors que les techniciens et ingénieurs assurent que les 50 avaloirs commandés à chaque entreprise n’ont pas été réalisés dans leur totalité et que dans les meilleurs des cas 30 à 40 unités seulement ont effectivement été construites dans certains quartiers et secteurs urbains, les entreprises de réalisation continuent à affirmer le contraire. Face à cette situation, l’APC d’Oran soutient qu’elle n’a jamais été consultée par la sous-direction de l’hydraulique de la circonscription d’Oran dans le choix de ces entreprises et que c’est cette même sous-direction qui a réparti les lots et assuré le suivi des travaux. Selon certaines sources, la décision du wali de constituer ne commission d’enquête intervient après la saisie du ministère de l’Hydraulique par les entrepreneurs concernés. On apprend aussi que les investigations concerneront la réalisation des 800 avaloirs dont la sous-direction devait assurer le suivi à Oran même. A cette fin, la commission dont il s’agit devra passer au peigne fin et contrôler la totalité des avaloirs réalisés afin de vérifier les versions des uns et des autres et dire, le cas échéant, pourquoi les 50 unités commandées n’ont pas été totalement réalisées. Le représentant des entrepreneurs concernés, parlant à notre confrère de Sawr Al Gharb, a déclaré que ses mandants sont entièrement disposés à collaborer avec la commission d’enquête ordonnée par M. le wali pour vérifier la légitimité de leurs revendications et ainsi activer la régularisation de leur situation financière et ainsi régler définitivement cette question que l’on ressort des tiroirs à chaque fois qu’il se mette à pleuvoir. D’autre part, selon les services municipaux, en deux ans seulement, au moins 300 avaloirs ont été volés à l’intérieur de la ville d’Oran. Dans ce même ordre d’idées, on rappelle que la direction de l’Hydraulique de la wilaya d’Oran a de son côté réalisé 1000 autres avaloirs répartis à travers le territoire de cette wilaya et que ce projet a été terminé. Ces mêmes sources signalent que le coût de chacun des avaloirs réalisés par la D.H.W est de 7 millions de centimes alors que dans cette même ville d’autres avaloirs n’ont coûté que 2,5 millions de centimes. Toujours dans le cadre de ces affaires, on rappelle que la commune d’Oran avait obtenu 2,5 milliards de centimes pour la réalisation des 1000 avaloirs objet du litige. Enfin, ayant enregistré d’importants retards, la municipalité d’Oran ayant mis du retard à réaliser les objet du contentieux, ce travail a été confié à la sous-direction de l’hydraulique de la circonscription d’Oran et en a confié les travaux à 20 entreprises qui n’ont pas encore été payées et qui réclament la régularisation de leur situation.   Redouane G.
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