Algérie


17 000 vaches importées en dix mois De 1982 à 1994, les importations avaient atteint environ 148 782 têtes, soit une moyenne annuelle de 11 445 génisses, dépassant largement les objectifs visés par le plan laitier, qui était de 5 000 têtes par an. Près de 17 000 vaches laitières ont été importées via le port d?Oran, durant les dix premiers mois de l?année en cours. Durant le mois d?octobre dernier, 300 génisses ont été importées via le même port. Pour booster la production locale, l?importation de génisses, reste le meilleur moyen pour réduire la facture d?importation de lait qui dépasse annuellement les 800 millions de dollars US. Depuis le début de l?année, une nette régression de l?importation du lait a été constatée, soit une diminution de 69%. Le volume d?importation du lait est en baisse comparativement au 1er semestre de l?année dernière. Il est passé à 109 644,35 tonnes au 1er semestre 2005 contre 172 686,93 tonnes pendant la même période de l?année dernière. Pour sa part, Cevital compte lancer des fermes de production laitière en recourant à l?importation de plusieurs milliers de vaches laitières au sud et dans diverses régions du pays. L?Algérie qui possède un effectif de 655 285 vaches laitières, espère répondre à ses besoins en lait estimés à 3 milliards de litres par an, d?ici 2006. L?an dernier, la facture d?importation de lait a augmenté pour atteindre plus de 800 millions de dollars, selon les chiffres publiés par le ministère de l?Agriculture. Des besoins en hausse L?Algérie a produit près de deux milliards de litres de lait cru chaque année, soit le double de la production de l?année 1999. Le développement de ce secteur a été entravé par une production de fourrage n?assurant que 52% des besoins du bétail, par la prédominance de petits troupeaux et par des méthodes d?exploitation à faible technologie. Les besoins nationaux en lait sont estimés à 3,2 milliards de litres, soit 110 litres par personne et par an. Ce produit de base revient à 800 millions de dollars par an. Les mesures recommandées par le gouvernement se résument en un soutien financier aux collecteurs de lait, dont 500 véhicules de collecte et l?importation de têtes de bétail pour renouveler le cheptel national. Le département de l?agriculture envisage également d?augmenter les pâtures et de lancer de nouvelles exploitations qui pourraient disposer de 12 vaches laitières chacune. L?importation de vaches laitières avait été lancée vers le début des années 60. Cette opération était chapeautée par la COMAGRI, ensuite par la SOGETA. Au cours de la période allant de 1982 à 1994, les importations avaient atteint environ 148 782 têtes, soit une moyenne annuelle de 11 445 génisses, dépassant largement les objectifs visés par le plan laitier, qui était de 5 000 têtes par an. L?année 1994, qui coïncide avec la libération du commerce extérieur, a été marquée par la pression des industriels du lait par une importation record de plus de 25 000 génisses. Cependant, le secteur connaît beaucoup de contraintes dont la plus importante est l?exportation frauduleuse vers le Maroc du cheptel bovin. La fuite du cheptel bovin vers le Maroc que mène la contrebande de bétail connaît, en effet, un essor spectaculaire. La gendarmerie nationale a saisi 2 319 têtes de bétail l?année dernière, soit 1 400 têtes de moins que cette année.
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