Algérie

Pomme de terre : Le ministère de l'Agriculture promet une baisse des prix en avril



La pomme de terre n'a pas arrêté de faire parler d'elle. Aux ménagères qui s'inquiètent de voir son prix augmenter de jour en jour, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, intervenant sur les ondes de la radio nationale Chaîne III, promet une baisse pour le mois d'avril prochain, qui coïncide avec l'entrée sur le marché de la production de saison. « Je tiens à préciser qu'avec l'entrée de la production de pomme de terre de saison, en avril prochain, la situation sera atténuée et les prix seront revus à la baisse », a-t-il assuré. La hausse des prix actuelle s'explique, selon lui, par le fait que « la plus grande partie de la production se fait pendant la saison et nous avons la période d'arrière-saison qui constitue un tiers ou un peu plus de la production. Aujourd'hui, le niveau des prix devrait se situer un peu plus bas, mais on ne peut pas considérer qu'un produit hors saison ait le même prix que pendant sa saison ». Il a, cependant, reconnu : « Nous avons une agriculture qui, aujourd'hui, n'arrive pas à répondre aux besoins de la population et qui n'arrivent pas à être au niveau des défis que nous avons. » Cette situation « est née des processus que nous avons mis en place depuis 20 ans », a-t-il fait valoir. Il a rappelé que le département de Rachid Benaïssa tente d'y remédier actuellement, à travers un système de régulation qui a concerné dans sa première phase la pomme de terre.« Ce système a été mis en place pour la pomme de terre de saison et à partir de ce moment-là, nous avons pu faire en sorte que les prix ne s'effondrent pas et que les agriculteurs puissent reconduire en arrière-saison (ce que nous consommons aujourd'hui) », a-t-il soutenu. Il a indiqué dans ce sillage que 120 000 tonnes avaient été stockés. Les capacités de stockage dont disposent les services agricoles est de deux millions de mètres cubes, soit l'équivalent 700 000 tonnes. Le ministère envisage de récupérer les moyens de froid qui étaient détenus par l'ex-Onafla et l'ex-Onapsa, évalués à près de 300 000 m3. « C'est dans cet avenir de cinq années que nous allons construire notre système de régulation », note le SG du ministère de l'Agriculture, qui souligne que des chambres froides secrètes « existent depuis de longues années, comme dans la région de Aïn Defla », estimant toutefois « qu'il n'y a pas automatiquement une raison, pour l'instant, de penser que c'est un phénomène spéculatif ». Selon lui, il devient nécessaire d'augmenter la superficie de la culture de la pomme de terre durant l'arrière-saison. « C'est la meilleure réponse qu'on peut apporter à des marchés qui fonctionnent sur des flux tendus », a-t-il signifié. Le ministère, a-t-il noté, vise pour les prochaines années une production de 40 millions de quintaux. Pour ce qui est des céréales, il table également sur une production de 40 millions de quintaux, a ajouté M. Ferroukhi.
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