Pétrole : petite baisse des prix, malgré la solide demande chinoise Economie : les autres articles

Les prix du pétrole ont ouvert la semaine en légère baisse, hier, en cours d'échanges européens.
Malgré de solides chiffres sur la demande chinoise de brut publiés pendant le week-end, les opérateurs redoutent toujours un blocage politique aux Etats-Unis. A Londres, le baril de brent de mer du Nord pour livraison en décembre valait 109,14 dollars en milieu de journée, en recul de 26 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 11 cents à 85,96 dollars. Après avoir tenté de se reprendre vendredi dernier, «l'élan du marché pétrolier s'est essoufflé, assombri par des échanges témoignant du différend sur les hausses d'impôts entre le président» démocrate, Barack Obama, réélu la semaine dernière, «et le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner», expliquait un analyste du courtier PVM.
Vendredi, M. Obama a réclamé que les Américains les plus aisés s'acquittent de davantage d'impôts pour lutter contre le déficit, alors que M. Boehner a réitéré, le même jour, sa vive opposition à toute hausse d'impôts qui «ralentirait notre capacité à créer des emplois». De son côté, estimait l'analyste, «l'Europe ajoute encore à la morosité ambiante».
Les investisseurs surveillaient particulièrement, hier, la situation de la Grèce, avant le début d'une réunion à Bruxelles des ministres des Finances des pays membres de la zone euro.
Cependant, les chiffres solides publiés samedi sur les importations pétrolières de la Chine, premier pays consommateur de brut, pouvaient tout de même aider les cours du baril en limitant leur repli, selon les analystes de Commerzbank.