Algérie - A la une

Perspectives du marché mondial du GNL




Les études et analyses de marché aussi bien de pétrole que du gaz liquéfié (GNL) se multiplient en raison principalement de l'incertitude jamais égalée sur le devenir immédiat et à moyen terme de la demande mondiale. L'impact de la pandémie étant évidemment la principale raison de la récession de l'industrie des hydrocarbures, comme pour tous les secteurs d'activité.Le marché mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait augmenter à un rythme considérable au cours de la période entre 2020 et 2026. En cette année si singulière déjà, le marché a malgré tout progressé à un rythme qualifié de «soutenu» et, avec l'adoption croissante des stratégies par les principaux acteurs, le marché devrait augmenter à l'horizon projeté, conclut une étude toute récente menée par le cabinet Reports Monitor intitulée «Global Gaz naturel liquéfié GNL et gaz de pétrole liquéfié GPL Market».
Une étude qui dans une certaine mesure conforte celle initiée par le Forum des pays exportateurs de gaz qui, il y a moins d'un mois, prédisait une augmentation de la demande mondiale de 4 milliards de mètres cubes durant la période hivernale qui s'annonce. Une progression de la courbe de la demande à la croissance en Chine, au Japon et en Asie du Sud, qui apparaissent comme des exceptions à ce qu'endure le monde entier, même si en septembre dernier déjà, lorsque la seconde vague de la pandémie du Covid-19 commençait à poindre, les perspectives sur le marché mondial du gaz suscitaient l'optimisme.
«Les prix du gaz naturel vont monter en flèche», assurait une experte des questions de l'énergie et éditorialiste d'un site spécialisé américain qui, dans son étude, prenait en compte d'abord le GNL américain comme référence pour attester que les prix de référence très volatils du gaz naturel aux Etats-Unis devraient augmenter dans les mois à venir dans un contexte de baisse de la production intérieure, de hausse de la demande en hiver et de reprise des prix mondiaux du gaz en Europe et en Asie, principales destinations d'exportations des Etats-Unis pour le gaz naturel liquéfié (GNL)».
Des propos étayés, il y a moins d'un mois, par le Forum des pays exportateurs de gaz qui soulignait que «l'approvisionnement en GNL devrait augmenter, sous l'impulsion des Etats-Unis.
Et lorsque nous rassemblons les prévisions de l'offre et de la demande, nous prévoyons que le marché du GNL sera légèrement plus serré que l'hiver dernier de 1 milliard de mètres cubes» pour rassurer un marché happé lui aussi par la pandémie avec comme conséquence une demande qui s'est considérablement rétrécie durant les premiers mois de la propagation du virus et de l'arrivée d'une période de l'année peu propice pour les «marchands de gaz» après un hiver 2019 exceptionnellement pas très rigoureux. Une conjoncture et des perspectives qui confortent l'avis de l'Algérie, à travers les propos tenus par Abdelmadjid Attar, qui confiait il y a quelques semaines que le gaz naturel demeurerait un carburant clé à l'avenir.
Ainsi, au contexte de baisse de la demande et des prix du gaz partout dans le monde, depuis le début de cette pénible année, en raison, en tout premier lieu, de la pandémie qui a frappé et frappe de nouveau l'activité industrielle, devrait succéder l'arrivée de la saison de chauffage, celle qui a tout pour changer les fondamentaux du marché, et faire naître l'espoir dans quelques pays, dont l'Algérie, particulièrement, budgétairement éreintée par le rétrécissement de ses recettes des hydrocarbures, pas récentes certes, mais qui se sont accentuées de manière tout à fait drastique ces derniers mois.
Azedine Maktour


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