Algérie

Pendant ce temps...



Pendant ce temps...
Au même moment, le Premier ministre Sellal est à Washington pour vanter «l'amélioration du climat des affaires en Algérie», toujours selon l'APS. C'est ce qui va être le plus difficile : suivre les conseils du gouvernement pour que les étrangers investissent en Algérie, alors que le ministre de l'Industrie fait exactement le contraire, placer l'argent de son patrimoine supposé en Algérie au Panama.Il n'est pas seul, Ali Haddad, patron des patrons, investit aussi des milliards en Espagne sans que l'on ne sache comment il a transféré tout cet argent, pendant qu'il demande aux Espagnols d'investir en Algérie. Comme le disait Hadj Nacer, l'ex-gouverneur de la Banque d'Algérie, celle-ci «n'émet pas que de la monnaie, elle émet aussi de la confiance». Là, il faut bien avouer qu'au niveau politique, économique, fiscal ou financier, la confiance est arrivée au niveau zéro.L'échec des hommes du Président est bien réel et il n'a d'ailleurs pas d'enfant en Algérie, signe que même biologiquement et génétiquement, il n'a pas investi dans le pays. Si Bouchouareb ne démissionne pas, dès lors le «harrag» dans sa «flouka», accusé de démission, ne peut être jugé coupable car ayant compris que le paradis, fiscal ou pas, est encore loin. Mais peut-on culpabiliser celui qui vit ici dans son bus, atone, absent, muet et inactif comme son Président, et qui voit son argent et celui de tous les contribuables du pays atterrir si loin, dans des paradis fiscaux 'Les Islandais sont sortis dans la rue, les Brésiliens pendent depuis longtemps à des poteaux leurs dirigeants corrompus. Quant à l'Algérie, terre de la patience et de la résignation, il est plus facile d'arrêter des enseignants à Boudouaou en les empêchant d'entrer à Alger sur ordre du wali, lui qui n'a eu comme priorité en arrivant à son poste que d'exiger un logement pour son fils qui en avait déjà un à Oran. Faut-il se suicider ' Non, il faut les pousser au meurtre. Entre eux.







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