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Payez votre vignette, et c'est tout !



Instituée par le gouvernement Ouyahia, il y a près de vingt ans, pour approvisionner le Trésor public en argent frais à la suite de la plus grave crise financière qu'a connu l'Algérie, la vignette automobile depuis est devenue un impôt obligatoire destiné à épauler les déficits publiques.Il était pour le moins surprenant à l'époque, qu'un impôt annuel soit décrété dans un pays possédant une économie administrée, n'autorisant les véhicules mis en circulation sur le territoire national qu'à la seule condition que la personne physique ou morale s'en acquitte auprès de l'administration des finances . Pour contourner l'imbroglio politique, l'excuse trouvée était présentée par les autorités comme une solution visant à réinjecter l'argent récolté dans la réfection des routes nationales s'exposant aux conducteurs dans de piteux état. L'impôt collecté en dépit de l'embellie financière des années 2000, et de l'explosion quantitative du parc automobile demeurera en vigueur ; mieux, il sera épaulé par la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour gonfler le budget de l'Etat, aux côtés des rentrées de la fiscalité pétrolière, et des revenus de la fiscalité ordinaire, ce qui explique certaines décisions ayant autorisé les autorités à pratiquer une politique dépensière, pour financer des secteurs improductifs au détriment d'une économie créative de richesses réelles, cela expliquerait en partie la déconvenue qu'a subi le secteur de l'industrie nationale. Pour en revenir à la vignette automobile, nonobstant l'opacité de l'utilisation des sommes faramineuses empochées par l'Etat, restant variables selon les destinations et les publications, depuis 1998 date de sa mise en application, il ressortirait qu'une part de 50% reviendrait au trésor Public, que 30% sont versés à la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales, et des 20% restants qui vont aux financements des réseaux autoroutiers, routiers. Tout cet éventail imaginé pour le dispatching de l'argent des contribuables à des établissements, ou des institutions étatiques établi des confusions sur leur responsabilisation quant à la non utilisation des budgets alloués par l'Etat pour les rénovations des différents axes routiers, ruelles, et trottoirs, ayant motivé l'instauration de la vignette automobile. L'argent est empoché par la direction générale des impôts, çà tout le monde le sait, puis, c'est le brouillard des plus opaque, sur les mécanismes de sa gestion, et de son utilisation, au point où personne ne sait plus qui de la commune, ou de la wilaya décident de rénover quoi, de financer quoi, et surtout qu'elles sont les moyens légaux pour les contribuables de réclamer les justifications des dépenses, également les raisons qui font que d'aucuns ne payent que le tiers de la somme due à l'Etat. L'ésotérisme sur l'impôt est donc tangible.
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