Algérie

Pas pour tous !


Pas pour tous !
La généralisation du préscolaire devait être effective dès la rentrée 2016-2017. C'est ce qu'avait promis la ministre de l'Education. Mais cela n'empêche que ce cycle vital d'apprentissage n'est pas appliqué pour tous les enfants. Un vrai calvaire pour les parents.La généralisation du préscolaire devait être effective dès la rentrée 2016-2017. C'est ce qu'avait promis la ministre de l'Education. Mais cela n'empêche que ce cycle vital d'apprentissage n'est pas appliqué pour tous les enfants. Un vrai calvaire pour les parents.Il y a en effet maldonne. Le système préscolaire qui concerne tous les enfants avant leur scolarisation au primaire est appliqué avec parcimonie. Les parents les plus chanceux ou ceux disposant d'un coup de pouce obtiennent satisfaction, d'autres peuvent espérer une place qui n'est pas acquise totalement.Pourquoi cette discrimination alors que le système éducatif algérien garantit un épanouissement éducatif pour tous ' La question reste posée pour des milliers de parents qui n'arrivent pas à comprendre cette situation. Pour l'heure, la réponse est chez la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit qui a promis l'été dernier que le cycle préscolaire seragénéralisé à partir de la rentrée 2016-2017, mais la première responsable n'a pas donné trop d'explication sur le nombre d'écoles disponibles ni comment combler le retard de la première scolarité des enfants en âge d'apprendre. Pour les pédagogues, l'inscription des enfants dans ce cycle particulier est vital et peut permettre une éclosion des premiers moments d'apprentissage qui permettront aux enfants plus tard de s'adapter aux cours dispensés dans le cycle primaire.La tranche d'âge entre 4 et 5 ans a été bien étudiée par les spécialistes en pédagogie et psychologie scolaire. En Algérie, Fatima Tlemçani qui est spécialiste en psychologie de l'Education mentionne dans ses travaux que « l'enfant algérien subit un retard de compréhension des phénomènes et cela exige dès l'âge de 8 ans qu'il puisse écrire ou faire une lecture ».Il y a donc un retard qui nuit forcément à l'intégration scolaire des enfants dans le cycle primaire. Pour cette psychologue « l'enfant subit un écart dans son développement » qui se traduit par une lenteur dans la réalisation des premières opérations, notamment celles liées à la lecture d'un texte élémentaire ou même une opération d'addition ou de soustraction.D'autres spécialistes dans le domaine font savoir que l'enfant dès l'âge précoce n'est pas stimulé par des méthodes appropriées pouvant détecter son niveau d'intelligence, sa faculté de distinction dans l'environnement extérieur et sa façon d'acquérir les premiers éléments du savoir. Pourtant à y voir de près, ce ne sont pas les moyens pédagogiques qui manquent. Selon des enseignants témoins, certains enfants sont capables de prodiges sauf qu'avant leur première année primaire, il faudra bien leur apprendre la synthèse des petites opérations.On croît savoir que le ministère de l'Education veut élaborer une carte scolaire en procédant à relever les carences dans ce système. Une commission composée de cadres et d'experts a été déjà installée pour évaluer les lacunes du premier cycle scolaire avec les difficultés inhérentes aux manques de compétences d'enseignement, les retombées de la quantité d'heures apprises et non de la qualité du savoir dispensé. Tous ces éléments se traduisent plus tard par l'échec scolaire qui a des conséquences néfastes sur la vie de ces enfants qui ont été mal encadrés dès leurs débuts.Il y a en effet maldonne. Le système préscolaire qui concerne tous les enfants avant leur scolarisation au primaire est appliqué avec parcimonie. Les parents les plus chanceux ou ceux disposant d'un coup de pouce obtiennent satisfaction, d'autres peuvent espérer une place qui n'est pas acquise totalement.Pourquoi cette discrimination alors que le système éducatif algérien garantit un épanouissement éducatif pour tous ' La question reste posée pour des milliers de parents qui n'arrivent pas à comprendre cette situation. Pour l'heure, la réponse est chez la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit qui a promis l'été dernier que le cycle préscolaire seragénéralisé à partir de la rentrée 2016-2017, mais la première responsable n'a pas donné trop d'explication sur le nombre d'écoles disponibles ni comment combler le retard de la première scolarité des enfants en âge d'apprendre. Pour les pédagogues, l'inscription des enfants dans ce cycle particulier est vital et peut permettre une éclosion des premiers moments d'apprentissage qui permettront aux enfants plus tard de s'adapter aux cours dispensés dans le cycle primaire.La tranche d'âge entre 4 et 5 ans a été bien étudiée par les spécialistes en pédagogie et psychologie scolaire. En Algérie, Fatima Tlemçani qui est spécialiste en psychologie de l'Education mentionne dans ses travaux que « l'enfant algérien subit un retard de compréhension des phénomènes et cela exige dès l'âge de 8 ans qu'il puisse écrire ou faire une lecture ».Il y a donc un retard qui nuit forcément à l'intégration scolaire des enfants dans le cycle primaire. Pour cette psychologue « l'enfant subit un écart dans son développement » qui se traduit par une lenteur dans la réalisation des premières opérations, notamment celles liées à la lecture d'un texte élémentaire ou même une opération d'addition ou de soustraction.D'autres spécialistes dans le domaine font savoir que l'enfant dès l'âge précoce n'est pas stimulé par des méthodes appropriées pouvant détecter son niveau d'intelligence, sa faculté de distinction dans l'environnement extérieur et sa façon d'acquérir les premiers éléments du savoir. Pourtant à y voir de près, ce ne sont pas les moyens pédagogiques qui manquent. Selon des enseignants témoins, certains enfants sont capables de prodiges sauf qu'avant leur première année primaire, il faudra bien leur apprendre la synthèse des petites opérations.On croît savoir que le ministère de l'Education veut élaborer une carte scolaire en procédant à relever les carences dans ce système. Une commission composée de cadres et d'experts a été déjà installée pour évaluer les lacunes du premier cycle scolaire avec les difficultés inhérentes aux manques de compétences d'enseignement, les retombées de la quantité d'heures apprises et non de la qualité du savoir dispensé. Tous ces éléments se traduisent plus tard par l'échec scolaire qui a des conséquences néfastes sur la vie de ces enfants qui ont été mal encadrés dès leurs débuts.




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