Algérie - Revue de Presse

Parti pour y subir une série de contrôles médicaux


Le président Bouteflika à la clinique du Val-de-Grâce Le président Bouteflika est retourné en ce début de semaine à la clinique militaire du Val-de-Grâce pour y passer divers tests ainsi que des contrôles médicaux consécutifs à son opération chirurgicale au niveau de l’estomac subie le 26 novembre 2005. Il y avait été opéré d’un «ulcère hé-morragique au niveau de l’estomac», selon le communiqué médical diffusé durant son hospitalisation. Ce troisième séjour parisien d’une semaine du président Bouteflika intervient alors que des rumeurs font état d’une probable rechute de sa maladie. Hier encore, aucune nouvelle officielle n’est venue confirmer ou infirmer ces «allégations» et un black-out total est scrupuleusement observé de part et d’autre. Le président Bouteflika était ainsi absent hier à l’ouverture des assises sur la stratégie industrielle où il devait prononcer un discours. C’est le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, qui a lu le message adressé par Bouteflika aux participants à cette rencontre. Le 26 novembre 2005, le président Bouteflika a du être transféré en urgence en France où il avait été admis à la clinique militaire du Val-de-Grâce. Après une hospitalisation de trois semaines et avoir subi des soins intensifs, le président Bouteflika qui avait quitté la clinique le 17 décembre 2005 était resté pendant une semaine à l’hôtel Meurice, un palace situé dans la banlieue parisienne afin de poursuivre sa période de convalescence. Cet établissement, situé en face du jardin des Tuileries et géré par des Anglais, a signé avec l’Etat algérien une convention qui date de quelques années. Le professeur Messaoud Zitouni, ancien ministre de la Santé qui avait accompagné le président Bouteflika durant son séjour parisien a été autorisé par le président à commenter cette «maladie». Revenant sur l’opération chirurgicale qu’avait subie le président, le médecin avait évoqué une intervention «assez bénigne puisqu’elle n’a duré qu’une heure». «L’équipe chirurgicale a simplement arrêté l’hémorragie et rien d’autre n’a été fait», avait-il souligné. Poursuivant sa déclaration, le professeur avait annoncé que le président était «complètement rétabli» et qu’il devait respecter une «période de repos». «Des examens approfondis ont montré qu’il s’agissait d’un ulcère qui nécessitait une intervention chirurgicale. Cette intervention qui a lieu assez rapidement s’est déroulée dans de très bonnes conditions», avait ajouté le professeur Zitouni. «Les suites opératoires se sont déroulées de façon tout à fait favorable puisque tous les paramètres cliniques et para-cliniques étaient dans les normes», avait-t-il encore expliqué, indiquant que le délai habituel de «suivi postopératoire» pour ce type d’intervention était de trente jours. Selon le communiqué transmis par l’APS, le président Bouteflika avait eu «des troubles au niveau de l’appareil digestif» ajoutant que la situation clinique n’était pas sources d’inquiétudes.
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