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Paris Alger, une histoire non passionnelle



Paris Alger, une histoire non passionnelle
Comment faire passer une réalité froide pour une passion et des transactions bien réelles pour les ressorts psychologiques d'un film dramatique ' Exemple, par des révélations toujours pas démenties par les ministres et personnalités citées dans Paris Alger, une histoire passionnelle.Seule réaction jusque-là, celle du Premier ministre, dont la fille est citée dans le livre, qui a poliment demandé aux ministres de faire une déclaration de patrimoine alors que le décret 06-415 les y oblige déjà depuis 2006. Mais bref, personne ne respecte la loi, pas même la loi, qui aurait dû punir ceux qui n'ont pas fait leur déclaration, suivant la même loi qui prévoit des sanctions, prison et tout. Oui, mais où est la passion ' Peut-être dans l'introduction du livre où un relent nauséabond de colonialisme apparaît ' En effet, il y est écrit que «le dernier tabou des relations entre la France et l'Algérie, ce n'est pas la guerre, mais bien les 130 ans de colonisation qui l'ont précédée, dont les aspects positifs ne sont pas à démontrer».Ce n'est donc plus de la passion mais du révisionnisme historique, tendance post-morale actuellement en France où l'on admet que l'on puisse tuer des indigènes, violer leurs femmes et voler leurs terres si on construit une cour d'école pour leurs enfants.Bref encore, Madame Tabet, co-auteure du livre, soulève une partie du voile sur les biens immobiliers des hautes personnalités algériennes en France, mais surtout vient de confirmer que l'argent non déclaré investi en France depuis l'Algérie se monte à 50 milliards d'euros. En gros, 7500 milliards de dinars convertis au Square, qui n'existe plus, que ni Sellal ni le ministère des Finances, les Douanes ou encore le général Toufik et son ex-brigade judiciaire n'auront vus passer.On comprend mieux maintenant que la France soutienne le régime algérien. 50 milliards d'euros, drahem







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