Algérie

OUM-EL-BOUAGHI


OUM-EL-BOUAGHI
Dans une conférence de presse organisée mardi dernier par M.'gheribi K., directeur de l'agence Ansej d'Oum-El-Bouaghi, au sein de son administration, ce dernier, en provenance de l'agence de Skikda où il a passé deux décennies, a présenté le bilan de ce dispositif devant un parterre de journalistes.Assisté par ses proches collaborateurs, M. Gheribi a retracé l'évolution de ce dispositif depuis sa création, en mettant en exergue le côté social et son impact sur le marché de l'emploi. Selon notre interlocuteur, durant le dernier quinquennat, pas moins de 8 169 projets ont eu l'aval des commissions mixtes et ont été financés par ce dispositif pour une enveloppe dépassant les 82 milliards de centimes.Selon M. Gheribi, les financements de projets Ansej ont connu un fléchissement causé par l'orientation de ce dispositif vers des opérateurs plus qualifiés, vers ceux qui présentent des prédispositions professionnelles, ce qui assurerait la pérennité des projets présentés. La preuve, l'agence Ansej s'est orientée vers les universités et les centres de formation professionnelle pour parapher des conventions. De la part de l'Ansej, une fois les formalités accomplies, des cadres accompagnent et suivent les nouveaux demandeurs de financement depuis le départ jusqu'à la mise en place et le démarrage des projets, ces derniers mettent tout leur capital expérience au service des promoteurs.Selon le directeur de l'agence, hormis certains créneaux supposés faciles et très prisés par les jeunes demandeurs et qui sont actuellement saturés tels les transports et les véhicules de prestations de services, les dossiers s'orientent vers les autres créneaux, l'agriculture et la pêche, le bâtiment et les travaux publics, l'énergie, le tourisme, l'industrie agroalimentaire, les manufactures.Pour le seul trimestre de l'année en cours, 155 projets ont été financés par l'Ansej avec en pole position, le secteur de l'agriculture, suivi de celui des services fournis aux collectivités locales. Durant l'exposé longuement étalé par M. Gheribi, entrecoupé par les questionnements des journalistes qui ont gravité autour des problèmes connus par tout un chacun et s'articulant autour des banqueroutes de certains projets , ainsi que de la mauvaise foi des demandeurs de projets qui ont carrément détourné les projets initiaux, voire vendu le capital matériel...A ces questions, la Direction de l'agence a répondu «certes, il y a eu des promoteurs qui ont échoué pour plusieurs raisons , comme par exemple la méconnaissance du métier entrepris, ou encore par faute de débouchés commerciaux...» et d'ajouter «moi, je préfère plutôt évoquer des cas qui ont relevé le défi et ont réussi à propulser leurs projets au plus haut niveau et ont même été honorés par de hauts responsables». Il martèle encore «c'est de ces exemples qu'il faut parler, ça doit servir d'exemple aux autres pour en faire de même».Selon les déclarations fournies par M.'gheribi à l'endroit des journalistes autour d'une réception conviviale, la nouvelle politique et les orientations de la tutelle vers les métiers professionnels ont donné leurs fruits, notamment vers les universitaires, nous avons appris aussi que l'Ansej a signé dernièrement une convention avec Algérie Télécom pour des cycles courts de formation qui se concrétisent par des marchés pour les jeunes.Avant de clôturer cette rencontre, le directeur de l'agence a souligné que des dispositions légales doivent être mises en œuvre pour le recouvrement des biens dont les dates sont arrivées à terme, car, selon le directeur, c'est cet argent qui permettra de maintenir la pérennité des actions en direction des nouveaux demandeurs.




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