Othmane Benhafedh clame toujours son innocence

Inculpé à la prison du Coudiat pour complicité de corruption, après avoir été jugé lors du fameux procès dont le principal accusé était Abderrahmene Abdaoui, le désormais ex-vice P/APC chargé de la santé et de l'assainissement, Othmane Benhafedh, entrepreneur de son état, clame toujours son innocence.Son père, Mohamed Benhafedh, ne cesse de crier que sont fils a été victime de sa bonne foi et d'une machination dont il a payé le prix fort. Dans une lettre adressée aux ministres de l'Intérieur, de la Justice ainsi qu'au DGSN, le procureur général près la cour de Constantine et le chef de la sûreté de wilaya de Constantine, dont nous détenons une copie, le père de Othmane sollicite une réouverture de l'enquête pour lever le voile sur plusieurs faits qui ont été jusque-là occultés durant le procès et qui ont fini pour amener son fils a être injustement condamné, selon ses propos.«Mon fils a été arrêté par les services de la brigade de recherche et d'investigation (BRI) dans une affaire de complicité dans la demande d'un avantage non mérité d'une manière directe pour l'accomplissement d'un travail, selon les chefs d'accusation retenus contre lui, mais entre ce qui s'est passé lors de son arrestation et ce qui a été enregistré dans le procès-verbal des services de la police judiciaire, les faits ont été complètement dénaturés, ce que prouve le témoignage des victimes elles-mêmes», notera le père de Othmane Benhafedh dans sa correspondance.Et de poursuivre : «En plus de tout cela, c'est mon fils qui a collaboré avec les services de la BRI pour la récupération de l'argent perdu, et il a reçu les promesses de cette BRI pour qu'il soit témoin dans cette affaire, mais finalement après la récupération de cet argent, rien n'a été signalé dans le procès-verbal, car ces faits ne peuvent que nuire à ces services, pour cela rien n'a été dit ni sur la récupération de l'argent ni sur les personnes chez qui il a été retrouvé.» Pour le père de Othmane Benhafedh, le fait d'avoir occulté toutes ces vérités a été défavorable à son fils, condamné, injustement, selon lui, à cinq ans de prison en vertu du jugement prononcé par le tribunal de Constantine le 31 octobre dernier et confirmé par la chambre pénale de la cour de Constantine le 30 janvier dernier.