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Déficit chronique en directeurs et proviseurs



Déficit chronique en directeurs et proviseurs
Le secteur a été mal géré durant des années marquées par l'instabilité des responsables, mais aussi à cause des défaillances dans la formation des enseignants, ce qui s'est répercuté directement sur le niveau des apprenants.Depuis des années, la wilaya de Bordj Bou Arréridj ne parvient pas à se détacher de la queue de peloton aux épreuves du baccalauréat. Elle ne cesse d'aligner échec sur échec, pourtant de l'avis du wali qui avait ordonné l'ouverture d'une enquête, le secteur s'est taillé la part du lion en matière d'infrastructures et d'équipements. Une triste réalité vécue péniblement par la famille éducative.Invité à évaluer la situation qui prévaut dans son secteur, le nouveau directeur de l'éducation, Ahmed Ayachi, préconise de prime abord «un bon diagnostic» pour lequel il faudrait adapter un schéma susceptible de constituer la panacée à tous les maux qui rongent le secteur. «En matière d'encadrement le déficit est flagrant, il avoisine les 40%, bon nombre de collèges et de lycées sont gérés actuellement par des intérimaires. Sans diminuer du mérite des hommes, il faut avouer que nul ne peut se substituer a un chef d'établissement nommé par la force de la loi, lequel est appelé à assumer pleinement ses responsabilités», a-t-il déclaré.Et d'ajouter: «Nous avons sollicité l'aide du ministère et même proposé des solutions, entre autres des facilités devant permettre aux proviseurs de la région qui exercent hors wilaya de revenir.» A la question de savoir s'il compte opérer des changements pour matérialiser son plan d'action, le nouveau locataire de la direction de l'éducation s'est montré réticent, pour ne pas dire partisan de la politique du wait and see. Selon ses dires, il veut prendre le temps de trouver les solutions adéquates à une situation peu reluisante, pour ne pas tomber dans «le jeu malsain de certains clans qui, profitant de la conjoncture, veulent régler de vieux comptes».Néanmoins, nous dira-t-il, il est là pour relever un défi, celui «d'assainir une situation regrettable», vu que le secteur a été «sous-géré» pendant des années en raison de l'instabilité des responsables nommés à la tête du secteur. Il s'attelle, avec «l'aide précieuse des autorités» à apporter les correctifs nécessaires pour redresser la situation. A rappeler qu'une kyrielle de conférences ont été organisées çà et là dans le souci de redorer le blason de la wilaya en matière de résultats scolaires, notamment ceux du baccalauréat.


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