Algérie - 08- La guerre de libération

Opération Saadouna, 2ème partie, l’authentique héros de révolution oublié



Opération Saadouna, 2ème partie, l’authentique  héros de révolution oublié
Le plateau de Saadouna se trouve dans l’arrière pays de Gouraya, aux pieds des sommets des Boughmassan, mont Dahra. Les douars alentours appartenaient à une commune mixte administrée par un caïd et des adjoints. Avant 1956, ce groupe de douars n’était reliée par aucune piste carrossable. La voie piste praticable par les seuls véhicules militaires, qui s’arrête aux gorges d’Izérouan, était le lit d’Oued Kellal.



En Juin 1956, à la veille ou à l’avant-veille de l’Aïd al Kébir, au milieu de l’après midi, deux inconnus recouverts de haillons, manifestement souffrant le martyr, nerveux, l’un avait la jambe et l’autre le bras sommairement immobilisés à l’aide d’écorces de chaine liège et de lattes, le tout emmaillotés de ficelles en osier nain tressé et maculé de sang, s’appuyant sur leur vieux fusil de chasses, forcent la porte du domicile de l’un des collaborateurs du Caïd. Ils se présentent à leur hôte comme étant des membres blessés du l’ALN (armée de libération nationale).Ils exigent de lui une collation et des soins.

L’auxiliaire du caïd accepte de leur servir à manger mais il n’a pas de soins appropriés à offrir à ses encombrants visiteurs, il leur demande donc de l’autoriser à se rendre à Gouraya pour s’en procurer. Celui qui paraissait être le chef rebelle l’autorise à faire le voyage tout en lui lançant : « Si tu nous joues un sale tour ta famille répondra à ta place », l’a-t-il averti.



L’auxiliaire de l’administration coloniale harnache son cheval, l’enfourche, lui donne deux légers coup de talons sur les flancs et éructe un hue, pour faire galoper le coursier dans la direction de Gouraya. Arrivé au village colonial, au lieu de se diriger directement vers une pharmacie, l’adjoint du caïd fait un décrochement au docile de son supérieur hiérarchique. Une fois informé des faits, ce dernier se précipite vers la gendarmerie du bourg pour l’informer. Celle-ci alerte le 22ème RI basé à au Bois sacré. A la hâte, l’état major du bataillon mobilise une section de jeunes conscrits, les embarque à bourg de deux GMC escortés par un Half-track et d’une Jeep PC, qui se mettent en mouvement pour aller délivrer la famille d’un adjoint de Caïd menacée de mort par deux estropiés, armés de fusils de chasse juste bons pour être exposer dans un musée.



Arrivés à bout de souffle au plateau de Saadouna, les jeunes troufions seront fauchés à bout portant à coups de fusils de chasses chargés de chevrotines. La fusillade a durée environ ¼ d’heure. La section est anéantie.



Le soleil s’apprêtait à disparaître derrière les collines de Saladhou. Les rebelles, sans doute expérimentés, ne craignent ni arrivée de renforts héliportés, ni intervention des Piper, dis mouchards et des T26 (avion jaune). Ils ont donc largement le temps de récupérer les armes et le paquetage de leurs adversaires abattus.



Cependant, environ une heure après la fusillade, voici venir plusieurs GMC, chargés de tirailleurs sénégalais, escortés par de Half-Tracks, des Jeep PC et des ambulances frappées de la croix rouge, remonter la vallée de Kellal jusqu’aux gorges d’Izérouan. Les soldats africains débarquent et se mettent à crapahuter le versant est. Arrivés à leur tour essoufflés au plateau de Saadouna, ils son accueillis par un feu nourri d’armes de guerre, automatiques et semi-automatiques. Quel était le nom du génial chef de l’ALN ? Quel était sa stratégie guerrière ? Où a-t-il trouvé les armes de guerre ? Il existe plusieurs versions sur l’accrochage de Saadouna. Je donnerai prochainement celle qui me parait la plus cohérente et la plus vraisemblable. A bientôt !
BIEN; D'AILLEURS NOUS NOUS REJOIGNONS DANS NOS recits. D'un coin à un autre ,les lieux ,les d ates ,les personnes diffèrent.Les faits sont pratiquemnt les m^mes .Il yaeu lem^me combat ,les m^mes sacrifes par un peuple unitautour d'un but noble .Un combat géré par des gens nobles qui ont donné le meilleur d'eux m^mes. Continuez à écrire ,m^mesi notre majorité est analphabète,il reste des gens qui aiment ce Pays et quio apprécient son histoire. Bon courage.
AMARA - retraité - Algerie, Algérie

05/12/2012 - 48538

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)