Algérie

Opération Blanche Algérie



Moyens dérisoires à Aïn El Hammam La dégradation du cadre de vie n?a pas épargné la ville de Aïn El Hammam. Même les quelques bonnes volontés sont souvent brisées par l?inertie. Dans cette localité de haute montagne, tout le monde s?est étonné de voir à quel point les travaux d?une si petite entreprise du dispositif Blanche Algérie donnent satisfaction quant à l?assainissement de l?environnement immédiat. Les tâches sont énormes. Ainsi, vu l?état des routes de la localité qui laisse à désirer, les ouvriers s?acharnent à transformer la ville. La mission n?est pas que le simple désherbage. Déblayer des tonnes de terre, de pierres ou autres agrégats enfouis parfois volontairement par des citoyens figure dans le cahier des charges des travailleurs. Toutefois, les employés de l?un des deux chantiers Blanche Algérie, accordés à la daïra de l?ex-Michelet n?ont souvent pas les moyens pour être plus efficaces sur le terrain. Des pelles, des pioches et une brouette sont leurs seuls moyens matériels. Mais, la volonté y est. « Nous avons quatre sites à viabiliser : Akkar, Boudagel, Ath Sidi Saïd et Sid Ali Ouyahia et notre tâche consiste en le curage et le nettoyage des regards, des avaloirs, des fossés, des caniveaux et l?entretien des voies de circulation », dira Belkacem, artisan entrepreneur. A Aïn El Hammam, quand les trottoirs ne sont pas squattés, ils sont simplement inexistants. A certains endroits, les piétons disputent la chaussée aux véhicules. Les difficultés pour les travailleurs sont multiples. « Des citoyens nous interdisent toute tentative de réfection ou de nettoyage devant leurs portes et il arrive même qu?on détourne l?écoulement des eaux pluviales de leur cours pour sauver leurs propriétés ». Pour leur part, les ouvriers qui étaient fraîchement mobilisés et motivés n?ont qu?un objectif : renouveler le contrat qui leur permettra de continuer dans l?espoir d?une éventuelle stabilité. Néanmoins, les entrepreneurs en charge du travail restent sceptiques car les taxes pèsent lourdement. Les conditions de travail sont contraignantes pour tous. Aussi, les employés de Blanche Algérie travaillent sans percevoir leurs mensualités. Ils n?ont toujours pas perçu leur première mensualité. « J?ai bel et bien déposé moi-même les états de paiement de mes employés, mais la DAS a affiché un laxisme avec un retard de plus 17 jours », confie ce responsable qui avoue avoir emprunté de l?argent pour assister des pères de famille pour des soins médicaux de leurs enfants. Cette situation a provoqué la colère des employés qui menacent de laisser tomber le projet.
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