On vous le dit

Evasion fiscale à la CnacLes gestionnaires de la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) se sont arrogés le droit d'exonérer des éléments de rémunération de leurs personnels (indemnités), et ce, en infraction à la législation fiscale en vigueur, rapportent des cadres de cette institution, documents à l'appui. Il s'agit d'indemnités concernant notamment le transport, le panier et le véhicule, assimilées, à tort, à des frais engagés par le travailleur (affranchis d'impôts). A ce titre, il faut entendre par frais engagés par le travailleur des indemnités allouées pour frais de déplacement ou de mission et non d'indemnités régulières allouées à titre de rémunérations complémentaires, précise un cadre des impôts. A ajouter à cette infraction, la non-imposition des avantages en nature (logement, voiture de service, téléphone?), assimilés par la législation fiscale en vigueur à un revenu imposable et dont bénéficient des directeurs centraux et régionaux, conseillers? de cette institution. Face au silence de l'administration fiscale, ce dernier volet (avantages en nature accordés aux personnels) serait dissimulé par la quasi-totalité des organismes employeurs (publics et privés), occasionnant un estimable manque à gagner aux impôts.67 personnes impliquées dans des homicides volontairesUn communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a indiqué, dimanche dernier, que 29 affaires criminelles ont été traitées tandis que 67 personnes impliquées dans des homicides volontaires et coups et blessures occasionnant la mort ont été arrêtées en juillet dernier par les brigades criminelles de la police au niveau national. Pour ce qui est des homicides volontaires, les enquêteurs de la police ont pu élucider 23 affaires ayant permis l'arrestation de 59 personnes (23 principaux auteurs et 36 acolytes), ajoute le communiqué. S'agissant des affaires de coups et blessures volontaires entraînant le mort, 6 affaires ont été enregistrées ayant conduit à l'arrestation de 8 présumés auteurs qui ont été présentés devant le parquet localement compétent.144 projets de construction d'hôtels et de complexes à AlgerSelon le directeur du tourisme de la wilaya d'Alger, 144 nouveaux projets de construction d'hôtels et de complexes touristiques sont prévus à Alger et permettront de disposer de 25 000 nouveaux lits d'hôtel d'ici 2017.Il fixe le chiffre de 50 000 lits pour résorber le déficit. Toutefois, il fait état de quelques contraintes : le problème de la rareté du foncier se pose et il faut procéder à la viabilisation des terrains et chercher des investisseurs capables de réaliser leurs projets dans un délai de deux à trois ans, pour contribuer à la création de l'activité et de l'emploi dans ce secteur. Le directeur table sur l'inauguration de 10 nouveaux hôtels en 2015 dans la capitale et nourrit l'espoir de maintenir ce rythme dans les années à venir. Alger dispose actuellement de 172 hôtels avec une capacité de près de 20 000 lits.Batailles rangées en ville à TiaretLes violences en milieu urbain prennent, décidément, des proportions alarmantes dans une ville, Tiaret, jusque-là épargnée par les batailles rangées de rues. Ce qui s'est passé dimanche soir à minuit reste cauchemardesque pour bon nombres de citoyens, notamment ceux des quartiers dits Village Sbagnoul et El Battoir.Cette nuit-là, les deux bandes ennemies n'ont pas fait que rameuter leurs troupes et s'armer de gourdins, de sabres ou d'objets hétéroclites, mais ont innové en utilisant d'autres artifices tels le signal et les feux d'artifice lancés à l'horizontal. Un attirail jusque-là inconnu, auquel il faut ajouter les pistolets type Tazer réservés aux seuls services de sécurité, a servi entre autres à l'agression d'un commerçant à l'angle de la rue de la Résistance.Aux bruits assourdissants de l'arsenal se sont mêlés des cris stridents qui ont généré une grande peur et panique, obligeant certains à sortir précipitamment dehors, pour constater les dégâts. Un spectacle hollywoodien jamais vécu de mémoire de Tiaréti et dans une cité relativement conservatrice. Lors de leur intervention, les éléments de la police judiciaire ont eu du mal à contenir la fougue de jeunes survoltés et surexcités qui se chamaillaient pour un oui ou pour un non. Hier, ces mêmes policiers semblaient avoir mis la main sur certains éléments, alors que le reste des bandes échafaudent d'autres descentes.C'est grave pour la sécurité des biens et des personnes.