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Le chantier de la discorde



Le chantier de la discorde
Les souscripteurs aux 500 logements ppromotionnels aidés (LPA), ex-LSP, dont cinq promoteurs immobiliers privés sont en charge, à raison de 100 unités chacun, au niveau du site résidentiel de Sidi Aïssa (Annaba), sont en colère.Le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune, qui sera aujourd'hui à Annaba, affrontera les souscripteurs et devra statuer sur place pour mettre fin à ce scandale. Rappelons que plusieurs députés ont saisi le ministre de tutelle pour régler ce problème. La situation s'est aggravée davantage, car rien n'a été fait pour démêler l'écheveau de cette affaire scabreuse, malgré les orientations du même ministre.Saisi du problème qui oppose la direction du logement et les cinq promoteurs pour un problème de non-respect des 20% de la superficie réservée aux locaux commerciaux et 80% pour les logements, ce dernier est intervenu au début de l'année exigeant de régler le problème dans les 2 mois à venir, en annulant la liste des acquéreurs établie par les promoteurs et respectant les superficies commerciales et d'habitation. Or, depuis, rien n'a été fait de la part du wali en place, Mustapha Limani, malgré qu'il a été saisi officiellement par la direction du logement pour réunir le comité technique et statuer sur le dossier.Comment la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) a donné son accord sur des plans qui ne répondent pas à la réglementation dont l'avis favorable a été signé par le chef de service au temps de l'ex-wali Mohamed El Ghazi ' Le permis de construire avait été attribué en 2013. Dans une déclaration à El Watan, le directeur du logement explique : «Sur les plans, les promoteurs en question ont dégagé 60% de la surface globale pour les locaux commerciaux et 40% pour les 500 logements, soit deux étages de plus à partir du rez-de-chaussée. Ce qui est contraire à la réglementation en vigueur. A cela, il faut ajouter plusieurs niveaux de sous-sol de par la nature inclinée du terrain.» Le même responsable a abordé un autre problème qui n'est pas des moindres. Il s'agit de la liste des attributaires qui a été établie, selon lui, par les promoteurs au lieu de l'administration. «A ce propos, seuls 123 sur 200 futurs acquéreurs ont été validés par l'ex-wali El Ghazi au profit de deux promoteurs sur cinq.»Selon un document officiel énumérant les conditions générales régissant le LPA, le promoteur est tenu de souscrire à deux cahiers des charges : l'un définissant les prescriptions techniques et les conditions financières générales applicables à la réalisation du logement promotionnel aidé, l'autre, quant à lui, porte sur l'engagement du promoteur immobilier à prendre en charge les spécifications techniques particulières et les conditions financières ainsi que les conditions d'exécution du projet de logements promotionnels aidés.Le promoteur est tenu de passer, par-devant notaire, les contrats de vente sur plans, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, avec les acquéreurs dans un délai maximum de trois mois suivant la date de notification à son endroit de la liste de ces derniers par l'autorité compétente.Du côté des promoteurs en question, tout est en règle. Cependant, le chantier patauge toujours. A suivre?







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