Algérie

On ne badine pas avec l’histoire



On ne badine pas avec l’histoire 2e Partie L’état de pourrissement avancé auquel on fait aujourd’hui face nous interpelle tous: la complaisance, le silence complice ou voulu, les dérobades et surtout les fuites en avant ne sont plus permis. Il y va tout simplement de l’un des facteurs de stabilité de notre société et, partant, de notre Identité. En disant ce qui précède nous sommes loin de dramatiser mais le danger est bien là. Malgré tout, nous gardons un fol espoir de voir les choses rentrer dans l’ordre car, il a été prouvé que l’Histoire finit toujours par rattraper acteurs et narrateurs quand ils la bafouillent, la maquillent, la tronquent, en usent, en abusent ou l’ignorent et, comme disait le regretté Ferhat Abbas (24 août 1899 / 24 décembre 1985) : «Ceux qui trichent avec l’Histoire seront balayés par elle ».(1) 2. TENTATIVES DE DEFINITION. Afin d’interpeller, sans grande illusion d’y parvenir, certaines consciences, nous croyons utile d’essayer de définir ce que l’on entend communément par le concept d’Histoire. Celle-ci vise un but et opère par des moyens. Le but consiste à avoir une image réelle, aussi fine que possible, du passé qui explique valablement le présent et peut anticiper sur l’avenir. Faisant partie intégrante de la culture, elle permet «la prise en compte de notre héritage spirituel…réclame en compensation une démarche active de l’intelligence et ne se construit solidement que par suite d’une longue décantation». (2). De ce point de vue, l’Histoire est un phare éclatant qui nous indique les chemins à suivre, les limites qu’il ne faut pas dépasser et constitue un formidable vade-mecum d’où nous pouvons puiser le maximum de solutions pour éviter les embûches qui, le plus souvent, lorsque l’on outrepasse les balises qui les délimitent, se paient comptant et très cher. Les moyens avec lesquels s’opère toute recherche historique s’appuient sur des approches critiques extrêmement rigoureuses, une connaissance finement aiguisée de la méthodologie de traitement des sujets abordés et une intégrité quasi absolue de l’historien. Un seul de ces éléments manque et l’édifice érigé s’écroule inéluctablement quelles que soient les gesticulations orchestrées, souvent par mimétisme, qui tenteront de le maintenir debout. Pour étayer notre propos, nous reprenons ci-après quelques écrits que nous avons eu à consulter au cours des récentes dernières années. Toutefois, il est opportun de signaler que les lignes qui précèdent et celles qui vont suivre ne sont pas de la main d’un historien, mais tout simplement celles d’un homme écœuré par certaines lectures accidentelles et qui court le risque d’être chargé pour s’être mêlé de ce qui ne le regarde pas. Dire la vérité ou nous limiter simplement à la rappeler, et c’est là la moindre de nos ambitions, à de fortes chances de ne pas être du goût de tout le monde. Si tel devait être le cas nous aurions, à notre manière, prouvé que «si une feuille bouge c’est qu’il y a du vent». Or seuls le respect de la déontologie et la quête de vérité (heureusement partagée par le plus grand nombre) nous intéressent et nous excitent. Quant aux élucubrations dites «intellectuelles» qui surexcitent certains, et sans être thaumaturge ou verser dans une pseudo prophétie, nous pouvons d’ores et déjà avancer qu’elles n’auront jamais de conséquences… historiques. Mohamed-Senni Zeddour Mohamed Brahim (*) (*) Ingénieur et non historien A suivre…
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