Algérie - Revue de Presse


Les étudiants revendiquent l?ouverture d?une enquête Ils ont été « étonnés. » Et maintenant, partout, les étudiants s?inquiètent d?un probable regain de tension dans les campus. Lancée en mars 1997, El Faouz, association estudiantine qui compte « quelque 850 adhérents », a souhaité, lors d?une réunion interne tenue jeudi matin, « l?ouverture d?une enquête sur la manière dont ont été installés, fin décembre dernier, les deux directeurs régionaux qui chapeautent les ?uvres universitaires à Oran. » La vie des étudiants est « très précaire et préoccupante », s?alarme Yazid, à la tête de ce cercle étudiant. Afin de permettre au ministère d?enquêter sur « ceux qui auraient aidé ces responsables à décrocher ces postes sans satisfaire aux critères requis dans les textes », cette association compte déjà saisir par correspondance le ministre de l?Enseignement supérieur. « L?enquête, souhaitent les étudiants, lèverait le voile sur cette affaire » dans laquelle ils soupçonnent « une influence que certaines personnes auraient exercée pour placer leurs amis à la tête de cette administration socio-universitaire. » C?est en tout cas ce que revendique principalement cette association qui compte des militants issus de différentes filières à Oran. Des accusations à profusion « C?est vous dire que, depuis ce mouvement à la tête de l?ONOU, l?accentuation de nos problèmes liés au transport et à la qualité de la restauration montre que ces responsables nouvellement désignés ont été placés alors qu?ils sont incapables de gérer ces ?uvres universitaires », accuse, avec un ton sans appel, Yazid, leader de ce mouvement qui a placé le conclave de jeudi sous le signe de « la concorde civile. » Nouveau système, nouveaux postes, ces nouveaux directeurs « n?ont même pas de siège où on peut les voir pour leur exposer nos préoccupations », se plaint encore celui qui a présidé les travaux du conclave. En revanche, tout en soutenant la refonte pédagogique dite ??système LMD??, ce « syndicat » a dressé un état des lieux jugé plutôt « négatif » sur tout ce qui trait au social, avec un sentiment d?être face à un « deux poids deux mesures » entre les étudiants externes et les internes, avec un constat que les seconds seraient moins lésés que les premiers. » « Contrairement à nous, externes, l?administration a souvent peur des internes, constate ce délégué, parce qu?ils savent, dit-il, qu?ils représentent une force à l?intérieur des cités U. » « Tiens ! il est 11h et voilà un bus qui arrive alors qu?il devrait être là à 8h30 », ajoutent encore Yazid, comme pour appuyer davantage ses arguments.



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