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Octobre 1957, tombaient Kerboua Abdelhamid et Kitouni Abdelmalek



Octobre 1957, tombaient Kerboua Abdelhamid et Kitouni Abdelmalek
Le mois d'octobre 1957 a été très dur pour l'organisation armée du FLN dans la ville de Constantine. Après la mort de Kaidi Abdellah, chef de la kasma de la ville de Constantine, tombé les armes à la main, lors d'un violent accrochage avec les troupes de l'armée françaises, les 2 et 3 octobre au maquis de Djebel Ouahch, deux autres responsables et pas des moindres tomberont eux aussi en martyrs.Le premier n'est autre que le responsable de la kasma d'El Khroub, Kerboua Abdelhamid, un homme connu pour son dévouement et son sens de l'organisation. Selon les faits rapportés par la Dépêche de Constantine du lundi 14 octobre 1957, Kerboua Abdelhamid se trouvait dans la journée du 11 octobre avec tous les membres de l'état major de la kasma d'El Khroub dans la région de mechta Tafrent au nord-est de Constantine, lorsqu'il fut repéré par une section d'un régiment de l'armée française vers 14h30.L'accrochage était alors inévitable. Un groupe d'une douzaine de moudjahidine se sont retrouvés engagés dans une bataille à armes inégales, alors qu'ils n'avaient que six mitraillettes et cinq fusils. Ils durent combattre avec courage face à la progression des troupes de l'armée française, appelés en renfort. Après une lutte acharnée, de l'aveu même des officiers français, l'accrochage finira par la mort de Kerboua Abdelhamid et dix éléments de son groupe, alors que deux autres blessés se sont faits prisonniers.Quelques jours plus tard, soit le jeudi 17 octobre dans la matinée, les services de la police judiciaire reçurent des renseignements sur la présence de deux chefs militaires du FLN dans un refuge aux environs de la ville. Selon la Dépêche de Constantine du lundi 21 octobre, il s'agissait bien de Kitouni Abdelmalek, nouveau chef de la kasma de Constantine, et Keddid Ahcene, dit Salah Boudjerar, responsable des activités armées dans la ville de Constantine. Les services de la PJ alertaient le commandement militaire du secteur urbain.L'opération avait vu la participation des éléments de la police, ceux de la Gendarmerie et des unités du CRS. Le bouclage de la zone suspecte fut décidé et suivi d'une fouille du terrain. Vers 13h, un accrochage eut lieu. Armés de mitraillettes, Abdelmalek Kitouni et Ahcene Keddid livrèrent leur dernier combat, avant de tomber en martyrs. Selon les services de l'armée française, l'opération a permis de récupérer deux mitraillettes, sept pistolets automatiques et deux postes radio.


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