Algérie

Nouvelles mesures pour la formation professionnelle à Blida



Seconde visite en un mois de El Hadi Khaldi, ministre de l?Enseignement et de la Formation professionnelle dans la wilaya de Blida ce jeudi. Actualisation des connaissances, optimisation de ces dernières, formation continue, aide aux employeurs prenant en charge des stagiaires, mondialisation et menace d?arrivée massive de travailleurs étrangers sont les thèmes choisis par le ministre au Centre de formation, sis sur la route de Beni Tamou dans la wilaya de Blida, devant nombre de responsables de différents secteurs et d?opérateurs économiques. L?apprentissage dans l?entreprise, la majeure partie du temps dans la semaine et deux jours de théorie au centre. Près de 80% des 170 000 apprenants sont répartis dans les différentes entreprises du secteur privé ; ce dernier adopte le tutorat et s?implique, selon le ministre, dans l?effort national, recevant aujourd?hui 1500 DA/mois par stagiaire. Ainsi, beaucoup de facilités sont offertes aux entreprises qui y adhèrent. Des abattements fiscaux existent et un fonds national pour l?apprentissage et la formation continue encourage les jeunes victimes de la déperdition scolaire. L?accent est mis sur le bâtiment, et M. Khaldi rappellera la maxime connue : « Quand le bâtiment va, tout va ! », et poursuivra que nombre d?entreprises étrangères délocalisent, insinuant par là que le pays est récepteur pour peu que les conditions offertes soient performantes, entre autres la présence de main-d??uvre qualifiée. 12 000 logements uniquement pour la wilaya de Blida : qui va les construire ? Chinois, Turcs et Egyptiens sont en Algérie... « et le reste viendra », dira le ministre. Se pose la question de savoir dans quel créneau se place le pays en dehors de l?exportation de son pétrole : petite industrie, agriculture, tourisme ? La ressource humaine est à prendre en considération, et M. Khaldi rappellera que les grandes firmes assurent pour leur propre compte la formation et lui réservent beaucoup d?argent.
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