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Nouvelle perspective de coopération



Nouvelle perspective de coopération
L'Union européenne (UE) table sur une nouvelle perspective de coopération avec l'Algérie, à travers le lancement, dès cette année, d'un nouveau programme s'étalant sur 7 années (2014-2020) dont les quatre premières seront structurées par un document de programmation, actuellement en préparation, basé sur les objectifs de l'accord d'association et financé par le nouvel instrument européen de voisinage (IEV).C'est ce qu'ont révélé les responsables de la délégation de l'Union européenne en Algérie, lors d'une rencontre organisée à Alger, pour présenter leur rapport sur les résultats de la coopération entre l'UE et l'Algérie. Selon Markel Skolil, ambassadeur et chef de la délégation, le nouveau plan d'action en discussion entre les deux parties depuis 2012, devra constituer, une fois finalisé, «la feuille de route pour les actions à accomplir à court et moyen termes pour concrétiser les objectifs de l'accord d'association».Signé en 2002 entre les deux parties, il est entré en vigueur en 2005. Selon Gérald Audaz, chef du secteur Maghreb au sein de la délégation, «un nouveau round des négociations est prévu, au début du mois prochain, pour arrêter un plan d'action concernant l'Algérie». Le plan d'action a pour objectif de «renforcer le partenariat entre les deux parties», d'autant que l'UE est aujourd'hui déterminée à «poursuivre sa coopération avec l'Algérie», un pays placé comme étant un partenaire stratégique, de par sa position géostratégique, mais aussi son potentiel économique.L'engagement de l'UE auprès de l'Algérie est consacré à travers des instruments d'aide et d'assistance techniques touchant à plusieurs secteurs, en appui aux réformes économiques, de même qu'ils portent sur le renforcement des institutions en charge des programmes de développement, le développement des infrastructures économiques, et l'appui aux capacités des ressources humaines. Selon M. Navarro, chef des opérations de coopération au sein de la délégation UE, «la coopération Algérie-UE est aujourd'hui excellente et les résultats sont satisfaisants». Elle a indiqué, qu'au plan financement, pas moins de 366 millions d'euros ont été alloués durant la période de coopération 2006-2013.L'accent a été mis sur des activités portant notamment sur l'agroindustrie où plusieurs projets de partenariat ont vu le jour entre des entreprises des deux rives de la Méditerranée. Selon elle, l'UE voudrait continuer sur la même lancée dans les années à venir, en accordant plus d'importance, cette fois-ci, au secteur de la pêche. M. Navarro n'a pas manqué de rappeler que le programme de coopération Algérie-UE a pu faire bénéficier pas moins de 700 PME algériennes d'un programme de mise à niveau. D'autres programmes sont également prévus dans le cadre de futurs plans d'action touchant, entre autres, au domaine des transports où «un projet de navigation satellitaire» est en cours de maturation.Il n'en demeure pas moins que pour la partie algérienne, la coopération entre les deux parties ne devrait pas occulter des aspects fondamentaux, comme ceux concernant l'accès de l'Algérie au marché européen, la promotion des IDE, l'appui des politiques structurelles, la modernisation de l'outil de production, ou encore l'émergence d'un tissu de PME dynamique. Se disant consciente du fait que sa relation soit déséquilibrée notamment dans le domaine économique et commercial, l'UE voudrait, pour sa part, «aider l'Algérie à réduire ce déséquilibre», pour peu que le pays soit en mesure «d'absorber de façon efficace et efficiente les fonds et les instruments mis à sa disposition par l'UE», conclut la délégation européenne dans son rapport.


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