Algérie

Nouvelle parution


Les chemins d?une croissance retrouvée Chronique de l?économie algérienne, vingt ans de réformes libérales : Les chemins d?une croissance retrouvée ( 1986-2004) , tel est le titre d?un nouvel ouvrage consacré à l?économie algérienne paru aux éditions L?économiste d?Algérie. Son auteur, Fodil Hassam, ancien journaliste spécialisé dans les questions économiques, souligne qu?il s?agit d?un travail issu d?une « lente accumulation de l?information économique s?étendant sur près de dix années ». Un travail dont la finalité, explique l?auteur, est de « livrer au lecteur une masse d?informations fiables et utiles sur divers secteurs de la vie économique et sociale ». Ainsi, tout au long des 11 chapitres du livre, qui s?étale sur 200 pages, l?économie algérienne de la période incluse entre 1986 et 2004, est décortiquée et expliquée par des données chiffrées et autres statistiques fournies par des institutions nationales et internationales telles que le FMI et la Banque mondiale. Les principaux secteurs d?activités et les différentes politiques publiques en matière économique, sociale et financière y sont analysés sans « subjectivisme excessif », précise l?auteur. Les secteurs d?activités abordés dans ce livre concernent les finances, la banque, la monnaie, la fiscalité, les douanes, l?entreprise, la privatisation, l?emploi et la retraite. Qualifiée par l?auteur d?« interminable chantier à ciel ouvert », l?économie algérienne et les changements qu?elle a connus sur près de vingt ans de réformes sont abordés dans cet ouvrage à travers trois principales périodes. La première débute en 1985/1986 et couvre « la phase de régression brutale de l?économie due à la baisse des cours du baril de pétrole sur le marché mondial ». Selon l?analyse propre de Fodil Hassam, cette période a amorcé une première « rupture sur le plan de la doctrine » mais n?a pas empêché l?économie nationale de continuer à fonctionner selon un mode étatique rigoureux. A cette période, « l?Algérie avait encore une réputation d?Etat solvable sur le marché financier international. Lorsque survint la chute des cours du pétrole, ce fut presque naturel pour les dirigeants de l?époque de s?orienter vers le marché financier et d?y opérer des emprunts à court terme, afin de couvrir de pesants besoins de financement extérieurs. La combinaison de deux facteurs (baisse des cours du brut et du dollar) a évidemment alourdi le poids de la dette extérieure qui gambergeait allégrement, à la fin de 1996, vers le sommet inédit de 23 milliards de dollars, générant par conséquent des charges de plus en plus coûteuses », note l?auteur.La seconde période allant de 1994 à 1998 s?est caractérisée, selon l?auteur, par « des réformes structurelles conduites conformément aux règles d?une orthodoxie propre au FMI ». Ainsi dans le but d?atteindre une certaine stabilité macro-économique, « budget, dette publique, prix, monnaie... font l?objet d?une gestion revisitée ». De 1999 à 2004, troisième période analysée dans l?ouvrage, l?aisance financière est retrouvée et le mode de gestion est désormais bien assis, permettant ainsi d?entrouvrir une perspective. Une foule d?éléments liés, par ailleurs, à l?investissement national et étranger, à la politique salariale et au chômage, est analysée par l?auteur. Des aspects pointus de la gestion budgétaire et fiscale, de la réforme de la politique monétaire, ou encore du dispositif douanier sont également abordés de manière claire avec des renvois à des notes et autres références bibliographiques importantes.
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