Nouvelle campagne de démolition

7 extensions sauvages rasées à El-Kerma et Es-Sénia Joignant leurs efforts et moyens, la commune d’Es-Sénia et celle d’El-Kerma ont poursuivi, hier et pour la deuxième journée consécutive, la démolition de constructions illicites. Ces opérations sont menées en présence de la gendarmerie nationale. Selon nos sources, il s’agit de 3 murs de clôture d’espaces érigés dans la commune d’El-Kerma que des individus utilisaient comme parcs. C’est à dix heures du matin que l’opération démolition a commencé encadrée par une forte présence des éléments de la gendarmerie nationale, mesure prise afin d’éviter tout dérapage de la part des habitants de ces lieux. La démolition a nécessité une heure de temps et n’a été perturbée par aucun incident. Selon les données dont nous disposons, les constructions dont il s’agit ont été réalisées sur une terre agricole que des indus ont squattée et clôturée pour y pratiquer de l’élevage de bétail. C’est pour ces raisons que décision a été prise de démolir ces clôtures et récupérer les terres agricoles squattées. A Es-Sénia, la journée d’hier a été marquée par la démolition de 5 extensions également illicites que des intrus ont édifiées non loin du nouveau lycée, sur la route menant à Aïn El-Beïda. En plus de leur caractère illicite, ces extensions empêchaient les citoyens de marcher sur les trottoirs lors de leurs déplacements. Selon nos interlocuteurs de la daïra d’Es-Sénia, la démolition a touché plusieurs extensions que des citoyens ont réalisées de leur propre chef, sur des trottoirs près de leurs maisons. On signale qu’avant de procéder aux démolitions, l’APC ainsi que les services de l’urbanisme avaient pris le soin d’adresser des avertissements aux personnes impliquées dans ces dépassements auxquelles il avait été demandé de démolir elles-mêmes ces constructions. Leurs injonctions n’ayant pas été suivies d’effet, la démolition était donc devenue inévitable. De même source on assure que l’opération se poursuivra dans toutes les zones de la daïra d’Es-Sénia afin d’éradiquer ce phénomène et mettre fin aux squats des terres agricoles et trottoirs à Es-Sénia où ces pratiques ont pris une grande ampleur. On signale en effet que la situation est devenue telle que les gens se livrent une féroce concurrence pour squatter le plus possible d’espace. Ceci, bien sûr, est favorisé par l’absence de contrôle, notamment dans les zones semi-urbaines où certains ont mis à profit cette carence pour squatter les trottoirs et ériger des extensions et autres constructions sauvages. Dans ce cadre, on apprend que la daïra d’Es-Sénia a démoli, depuis le début de l’année en cours, des dizaines d’habitations illicites et indécentes. En premier lieu, il y a eu le transfert des habitants de haï Cheklaoua dont les constructions se trouvaient sur la voie ferrée Es-Sénia-Arzew. Par la suite, au cours du dernier trimestre, 14 autres constructions sauvages ont été rasées à haï Daya, près du lieudit El-Gareta (la guérite) avec bien évidemment une forte présence de la gendarmerie nationale. Au sujet de ce dernier site, on signale que les personnes impliquées dans ces dépassements avaient été induites en erreur par des spéculateurs qui leur avaient vendu des terres qui ne leur appartenaient pas et sans leur fournir le moindre document. Djebbar Samia