« Nous avons un nouveau médicament et les résultats sont plus que satisfaisants », déclare Boudiaf

Le ministre, qui a présidé l'ouverture des travaux du colloque national dédié à l'hépatite virale et dont le thème retenu cette année par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est « connaître l'hépatite, agir maintenant », est revenu sur l'importance de l'adoption du plan tracé par l'OMS pour la lutte contre l'infection hépatique. Tout en rappelant que l'Algérie s'est engagée à diminuer de 90% le nombre des nouvelles infections et de 65% le nombre de décès, à l'horizon 2030, le pays a les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif à long terme, a souligné Boudiaf. « La journée mondiale nous permet de mettre l'accent sur la gravité de la pathologie dont l'impact est lourd sur le plan socioéconomique étant donné les complications engendrées par ces infections. L'Algérie a engagé un programme national relatif aux hépatites B et C et a rendu obligatoire la vaccincation contre l'hépatite B dans le calendrier l vaccinal de l'enfant. « Nous avons un médicament produit en Algérie Nous avons un nouveau médicament et les résultats sont plus que satisfaisants. Ce médicament n'est pas officinal, il est disponible au niveau des hôpitaux », a-t-il déclaré.Par ailleurs, le ministre, qui a effectué une visite d'inspection et de travail dans la wilaya, a procédé à l'inauguration du service gynéco-obstétrique du CHU Benbadis, fermé depuis une année après le reportage de l'ENTV montrant des femmes et des nouveau-nés s'entassant dans des conditions inhumaines. Aujourd'hui, la structure a été entièrement rénovée, sa capacité d'accueil est passée de 120 à 180 lits adultes, et de 53 lits pour bébés.Au cours de sa conférence de presse tenue au sein même du CHU Benbadis, le ministre a tenu à rassurer la population quant aux cas de paludisme déclarés dans la wilaya de Annaba, affirmant qu'il s'agit de deux cas isolés et touchant deux ressortissants nigériens. Le ministre s'est longuement attardé sur l'opération de l'externalisation des soins dans le but de soulager les grands hôpitaux et établissements spécialisés. Pour ce faire, les établissements publics de santé de proximité joueront cette transition avec des rotations de médecins spécialités qui y transitent. Le cas est valable pour la santé à domicile ». Enfin, concernant les carences de gestion de l'hôpital Didouche-Mourad, le ministre a annoncé qu'une enquête sera ouverte et des équipes d'inspection se rendront sur place les prochains jours, notamment pour déterminer les causes exactes du gel des blocs opératoires