Municipalité d’Oran

Un milliard de cts pour la requalification des espaces verts L’APC d’Oran vient de reprendre le jardin de la Roseraie (ex Emile Cayla) concédé à un particulier qui a préféré abandonner la course pour des motifs de rentabilité. Malgré une première expérience qui n’a malheureusement pas donné ses fruits en raison du manque de spécialistes en la matière, le jardin n’a pas fermé ses portes, assure M. Benamar, Nachet, directeur de la division communale de la protection et de l’environnement de la ville d’Oran(DPE). Il faut dire que la DPE entend reprendre, dans les prochains jours, aussi bien l’entretien du jardin que les toboggans et balançoires qui ont été enlevés par l’ancien concessionnaire qui a tout récupéré après son départ. Il en sera de même pour le matériel et les équipements qui servaient de supports à la buvette, pergola et jeux d’enfants. En effet, la DPE, souligne M. Nachet qui s’est impliqué dans un important programme de requalification des espaces verts, vient de réhabiliter d’autres espaces verts et jardins, à l’exemple du Petit Vichy, qui servait de refuge aux délinquants et du jardin Ibn Badis( l’ancienne Promenade de LETAN), devenue pratiquement un véritable coupe gorge. Naguère désertés, ces jardins sont aujourd’hui fréquentés par les citoyens en quête de fraîcheur, de bol d’air, et de détente, à l’instar du jardin Lotfi ou encore de celui d’El Othmania, devenus des lieux de vie où corps frêles et personnes du troisième âge hument l’air vivifiant. Parmi les autres programmes qui méritent d’être signalés, il y a l’élimination des plantations anarchiques au niveau des jardins et places publiques, et ce, dans l’optique d’améliorer le cadre de vie des populations. Dans ce contexte, nous apprenons qu’une enveloppe de 1 milliard de centimes a été débloquée cette année par la municipalité pour réaliser ce programme qui s’étale sur toute l’année. A la faveur de la journée du 20 février, il est prévu l’aménagement d’une placette à la cité MAFAL (El Makarri) et la cité 1225(à Haï Es-Sedikia). Pour les places publiques, pour l’heure seuls deux jardins ont été pris en charge, à savoir ceux des Mimosas et des Glycines.