Algérie

MOSTAGANEM


MOSTAGANEM
Comme à l'accoutumée, la récolte de la pomme de terre a commencé depuis quelques jours à travers le bassin maraîcher de Mostaganem. Un début timide, empreint d'appréhensions et d'espoir que les cours ne chutent pas davantage.Voilà que la nouvelle patate arrive à maturité à Mostaganem et exceptionnellement, et au grand dam des spéculateurs, il n'y a pas eu rupture dans la production de la pomme de terre d'arrière-saison.En sus des tubercules sous terre, ceux de l'an dernier, provenant des stocks, ont inondé le marché durant la période hivernale. Proposée à la criée par des revendeurs ambulants à travers les cités urbaines de toutes les agglomérations, la pomme de terre déstockée trouve aujourd'hui difficilement acquéreurs à 20 DA le kilogramme alors que celle provenant des chambres froides ne trouve pratiquement plus preneur et, à ce niveau, le producteur perd de l'argent.Contrairement à leurs habitudes rappelant les sinistres «crises» durant lesquelles dame patate s'érigeait en affaire d'Etat, les camions de gros tonnage, originaires de l'Algérois et de l'Est du pays, qui se précipitaient en ratissage dès le début du mois de mars en quête de pomme de terre primeur dont Mostaganem s'est forgée une grande réputation quant à sa livraison précoce sur le marché.A la faveur du nouveau périmètre irrigué alimenté par le barrage de Oued Kramis, les maraîchers de cette dernière localité, jusque-là «spécialisés» dans la production de tomate, semblent manifester un certain intérêt pour la production de la pomme de terre.S'agissant des cours, malgré la ''concurrence de la pomme de terre déstockée dont l'écoulement a quasiment stoppé net, et même celle de l'arrière-saison dont l'arrachage tire à sa fin, la «nouvelle» patate se vend à 20-30 dinars/kilo au niveau des champs. Un tarif dont les «patatiers» ne se plaignent certainement pas. Néanmoins, une frayeur demeure de mise chez nos agriculteurs, dès lors que ce prix-là risquerait de dégringoler, une fois l'arrachage «massif» entamé.Mostaganem compte une quarantaine de gros producteurs de pomme de terre, elle occupe le troisième rang à l'échelle nationale avec une production de 2 millions de quintaux ; en somme une offre qui dépasse la demande.





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