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L'exubérance de "Coach Vahid" Halilhodzic, la cocotte-minute Jorge Sampaoli, les jurons d'Alejandro Sabella, les bons mots de Marc Wilmots : action et tension n'étaient pas seulement sur la pelouse mais aussi sur les bancs de touche lors du Mondial-2014."Coach" Vahid règle ses comptes"Coach Vahid", à la tête de l'Algérie, dont les coups de sang étaient surtout connus en France (il a notamment entraîné Lille, Rennes, le Paris SG) s'est fait un nom à l'étranger. Un journal le critique' "La stigmatisation de mon image et de mon honneur continue. Ils ont appelé à la haine contre Vahid, à l'agression de Vahid et son entourage, et ça c'est dégueulasse !".Car, oui, il parle de lui à la troisième personne. Quand les Fennecs se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire pour les 8e de finale d'un Mondial, l'ancien meilleur buteur du Championnat de France (1983 et 1985 avec Nantes) est passé de l'explosion de joie aux pleurs, la crinière blanche ébouriffée.Après l'élimination contre l'Allemagne, poussée en prolongation (2-1), le peuple algérien, aux cris de "zid ya Vahid" (reste encore Vahid), et le président Abdelaziz Bouteflika l'ont supplié de poursuivre sa mission. Mais le Bosnien est parti. "Halilhodzic a vendu les Algériens contre de l'argent putride", s'est indigné le quotidien En-Nahar. Voilà qui ne va pas le calmer avec la presse.Quand Sabella se lâche...Parfois les coutures du costume d'entraîneur craquent et l'ancien joueur resurgit. C'est ce qui s'est passé avec Alejandro Sabella, coach de l'Argentine, ancien joueur de River Plate et Estudiantes, en demi-finale contre les Pays-Bas. Tout le monde a pu lire sur ses lèvres "hijo de puta" quand il contesta une décision arbitrale. Même les non-hispanophones auront compris. Dire qu'à 59 ans, il est surnommé "Pachorra", "celui que rien n'énerve".Il aura fait le show sur le bord du terrain, parfois à ses dépens. Ainsi, lorsque Higuain rata en 8e de finale une occasion, il se laissa tomber à la renverse en fermant les yeux, manquant de se faire très mal. Ou comme quand Lavezzi l'arrosa avec sa gourde alors qu'il donnait ses consignes. Sur ce coup-là, le sélectionneur est resté "Pachorra".Wilmots, le poids des mots"On ne tire pas au but à froid! Vous êtes en train de courir partout et vous commencez à frapper comme des cons. Qu'est-ce que c'est que ça' Et après vous direz "j'ai mal, j'ai mal", ouais eh ben trop tard!". Voilà du Marc Wilmots dans le texte.Ce jour-là, le sélectionneur belge était énervé lors d'un entraînement à la vue de joueurs qui tiraient au but sans s'être échauffés. Un petit mot sur l'Argentine pour finir' "Je ne suis pas du tout impressionné par l'Argentine. C'est une équipe très ordinaire avec un joueur extraordinaire" (Messi). Mais c'est l'Argentine qui a gagné (1-0) en quart de finale.Sampaoli, boule de nerfsCrâne rasé et barbe de deux jours, le coach argentin du Chili a arpenté l'herbe devant son banc en vraie boule de nerfs, restant en jogging quand beaucoup de ses homologues avaient choisi le costume-cravate. Mais à 54 ans, cet ancien latéral droit, à la carrière de joueur brisée par une blessure, s'est beaucoup maîtrisé.Au début de sa carrière d'entraîneur, au niveau régional argentin, exclu par l'arbitre pour protestation excessive, il se trouva un arbre près du stade pour y grimper et hurler ses consignes. Au Brésil, ce fan de rock et de Marcelo "El Loco" Bielsa, nouvel entraîneur de Marseille, a quand même pesté quand un hélicoptère du géant des médias brésiliens O Globo a survolé un entraînement à huis clos.Il a arrêté la séance sur le champ. On ne plaisante pas avec les secrets tactiques d'un coach qui avait demandé à élever les murs autour du camp d'entraînement de Santiago du Chili pendant la préparation...





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