Algérie - Revue de Presse

Mieux vaut prévenir que…



Les inondations survenues dans de nombreuses régions du pays ont montré l’impact des dégâts causés sur les personnes et les infrastructures. Cette situation qui a alerté les pouvoirs publics a suscité la prise de mesures afin d’éviter les catastrophes. L’intensité et la violence des pluies qui se sont abattues ces derniers jours en divers endroits du pays ont suscité beaucoup d’appréhension chez de nombreuses populations, notamment celles dont les habitations sont situées en aval des écoulements des eaux ou à proximité de lits d’oueds.
Pouvant être dévastatrices par endroits, les inondations peuvent engendrer des destructions qui n’épargnent ni les habitations ni les infrastructures, emportant sur leur passage aussi bien récoltes que cheptel. Mais pas seulement, puisque la force des flots provoque le plus souvent des pertes humaines.
Même si le phénomène imputé aux changements climatiques n’a pas atteint le niveau de violence observé dans de nombreuses autres régions de la planète, il n’en demeure pas moins que certaines manifestations des torrents d’eau de pluie sont à l’origine de dégâts plus ou moins graves, notamment dans les parties des Hauts-Plateaux.
Depuis que le tapis végétal a subi toutes sortes de dégradations dont celles liées à une exploitation immodérée des forêts et aux incendies récurrents qui se sont soldés au cours de ces deux dernières décennies par la disparition d’importantes étendues de végétation et de plus de 50 000 ha de forêt à travers le territoire de la wilaya, le phénomène s’est encore amplifié.
Parmi ses autres conséquences, la récurrence des coulées de boue qui se déversent, chaque hiver, le long des flancs escarpés des montagnes de la Chiffa, s’accumulant en de nombreux points jusqu’à couper la circulation sur le tronçon routier.
Pour réduire les risques potentiels susceptibles d’être engendrés par les pluies, de nombreux projets de protection des agglomérations contre les crues ont été entrepris par les collectivités et des travaux de confortement ont également été réalisés dont un mur de stabilisation sur la RN1 au niveau de la Chiffa. Outre, les ouvrages d’art construits ou en cours de réalisation, et les nombreuses opérations de renforcement menées par les services des travaux publics, il existe un important projet portant sur la protection de l’oued Chelif traversant la ville de Ksar El- Boukhari sur une longueur de 4 229 ml qui est l’objet de travaux accélérés.
Au-delà de la menace que représente pour les riverains la période des crues, l’oued Chelif subit les effets de l’érosion qui a attaqué ses coudes. Pour sa régularisation, des travaux évalués à cent milliards de centimes, consistant à stabiliser ses berges à l’aide de gabions, sont toujours en cours.
Pour les spécialistes des questions liées au phénomène des inondations, les facteurs générateurs sont le fait du rétrécissement de la surface forestière et le bétonnage des sols dans les agglomérations qui accentuent le ruissellement des eaux.
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