Medjadj Nadjib (entraîneur) - Il a résilié avec le MO Constantine

«Les résultats inacceptables m’ont obligé à partir» Trois mois après sa prise en mains le MO Constantine qui évolue en Nationale 2, le coach Medjadj vient de prendre la décision de quitter le club. Il a en effet résilié son contrat qui était de sept (7) mois, c’est à dire jusqu’à la fin de la saison 2006/2007, à l’amiable. De retour sur la Corniche oranaise où il réside, et pour en connaître les motifs, nous l’avons contacté. Voici ce qui en ressort : - Hadj, pourquoi y a t-il eu rupture avec le MOC? - En trois mois de travail, nous avons récolté une seule victoire, deux matchs nuls et concédé trois défaites, dont la dernière face à Biskra. Cela m’a contraint à me retirer à l’amiable.- Et pourtant les dirigeants ont tout fait afin que vous restiez en poste? - Ecoutez, ma règle professionnelle que j’assume depuis mes débuts de carrière, est et demeure toujours celle-ci : lorsque je prends en mains un club, c’est pour apporter un plus à l’équipe. Si les résultats ne suivent pas, en mon âme et conscience je cède ma place dans l’espoir que l’équipe obtienne un revirement de la situation, ni plus ni moins. - Mais, justement, pourquoi les résultats n’ont pas suivi? - Lorsque j’ai pris l’équipe j’avais constaté qu’il était difficile, pour ne pas dire impossible, de viser le haut du tableau avec le groupe qui m’avait été confié. Sachant que les dirigeants voulaient à tout prix jouer l’accession, comme moi d’ailleurs, et malgré les recrues du mercato, j’ai décelé les limites qui nous empêchaient d’arriver à notre but. - La rupture est donc consommée Hadj ? - Sur ma propre proposition, nous avons résilié le contrat tout en laissant la place de coach a mon ami M. Boufas, à qui je souhaite pleine réussite, tout en saluant du fond du cœur les dirigeants et les véritables enfants du MOC qui soutiennent solidement leur club. - Un dernier mot que fera Hadj Medjadj ? - Me reposer auprès de ma petite famille et m’éloigner quelque peu des contraintes du terrain. Je voudrais souligner qu’en Algérie, il n’existe aucune culture sportive que ce soit à court, moyen ou, surtout, à long terme. Je garde la conscience tranquille et la tête haute en me retirant de la barre technique lorsque les résultats ne suivent pas comme d’ailleurs je l’avais fait au WA Tlemcen. Merci !