Médéa Education: que deviennent les oeuvres sociales ?

Que se passe-t-il au niveau des oeuvres sociales de l'Education nationale, dans la wilaya de Médéa, où un blocage caractérisé des différentes pensions et aides, accordées aux fonctionnaires du secteur et à leurs ayants droit, est constaté depuis le mois de mai 2007 ? Un blocage qui dure et une situation malheureuse qui ne cessent de soulever les interrogations les plus légitimes de toutes les personnes bénéficiaires dont le nombre dépasse de loin le millier. Une situation dont la prise en charge est plus qu'urgente de la part de tous les responsables concernés, à quelque niveau qu'ils soient, et plus précisément, la Fédération nationale des oeuvres sociales. C'est, en effet, plus d'un millier de dossiers relatifs à ces pensions et aides qui sont «en souffrance» depuis maintenant une année. Des pensions et des aides qui vont de celles accordées pour les décès aux congés de longue durée en passant par celles des départs à la retraite, des veuves des fonctionnaires des orphelins, des handicapés, des circoncisions, des opérations chirurgicales, des hospitalisations..., sans oublier les dossiers relatifs aux prêts sociaux. Selon les informations que nous avons pu recueillir auprès de sources bien informées et dignes de foi, le mandat de l'ancienne commission, chargée de gérer les oeuvres sociales au niveau de la wilaya de Médéa, était venu à expiration au mois de mai 2007. Et il aura fallu plus de huit mois, après cette expiration, exactement le 13 janvier 2008, pour que les bilans moral et financier en soient présentés, lors d'une réunion à laquelle était notamment présent le secrétaire général de la Fédération nationale des oeuvres sociales. Etaient également présents le secrétaire de wilaya de l'UGTA, le représentant du syndicat des établissements scolaires de la wilaya et les représentants des oeuvres sociales au niveau de toutes les daïras de la wilaya de Médéa. Lors de cette réunion, il avait été proposé le bureau de la nouvelle commission pour approbation et validation. Or, depuis cette date, c'est toujours l'attente pour voir démarrer les activités de la nouvelle commission. Une reprise qui serait subordonnée, toujours selon nos sources, à un consensus autour de la personne qui a été proposée pour être le président de cette nouvelle commission. Ce qui n'est encore, malheureusement, pas le cas jusqu'à aujourd'hui, au grand dam de toutes ces personnes, concernées par ces pensions et aides, qui se rendent chaque jour au siège des oeuvres sociales, situé dans le quartier de Theniet El-Hadjar à Médéa, pour des informations concernant leurs dossiers. Selon nos sources, la Fédération nationale des oeuvres sociales refuserait de cautionner, et donc valider, cette nouvelle commission du fait que la personne qui a été proposée pour en être le président se trouve actuellement déjà investie d'une autre responsabilité, en tant qu'élu, en dehors des oeuvres sociales. Une situation que la réglementation en vigueur ne le permettrait pas, ceci pour cumul de responsabilités. D'où ce gel prolongé qui caractérise aujourd'hui les activités des oeuvres sociales de l'Education au niveau de la wilaya de Médéa. Parmi les personnes qui ont droit à ces différentes pensions et aides, et qui se trouvent ainsi «sanctionnées», il y a surtout les orphelins qui n'ont bénéficié de ces aides ni lors de la rentrée scolaire 2007-2008 ni lors des fêtes de l'Aïd El-Fitr et l'Aïd El-Adha qui avaient suivi. Viennent ensuite les enfants qui ont été circoncis, les fonctionnaires qui sont partis à la retraite à l'issue de l'année scolaire 2006/2007, les veuves des fonctionnaires... Ces personnes qui en appellent à l'intervention de toutes les autorités concernées pour un dégel rapide de cette malheureuse situation qui n'a que trop duré.