MCO 2 - JSMB 2 Nul heureux pour le Mouloudia

Contrairement à ce qui était normalement prévu, la rencontre MCO-JSMB s'est déroulée à huis clos et ce, suite à la décision « tardive » de la commission de discipline de la LNF, laquelle a informé le club local de la sanction la veille du match seulement. C'est donc devant des gradins vides que les vingt-deux acteurs ont entamé les débats avec, tout de même, un léger avantage pour les locaux. Cependant, cette domination s'est avérée stérile au fil des minutes, puisque pas moins de trois occasions nettes de scorer ont été gâchées par les joueurs mouloudéens lors du premier quart d'heure. La première fut enregistrée à la 7', lorsque Berradja seul au second poteau et d'une belle volée, rata de peu le cadre. Dix minutes après cette alerte, le Camerounais, N'lend, passa tout près de l'ouverture du score après une erreur défensive béjaouie. Ce dernier, pourtant seul face à l'excellent N'djeukam tira dans les décors. Passé l'orage, la JSM Béjaïa qui, pour rappel, a évolué sans quatre titulaires dont Ghazi et Boukessassa, retrouva ses marques grâce notamment à une très bonne organisation. Cela a permis à ses attaquants de jouer avec plus de liberté dans le camp adverse. Gagnés par l'excès de précipitation, les camarades de Kechamli concédèrent un premier but par Belkheir qui, après avoir pris en défaut le défenseur Bachiri, n'a trouvé aucun mal à tromper le gardien Djabaret (33'). On jouait la 37', lorsque N'lend, encore lui, rata l'égalisation après avoir repris de la tête le centre de Sebbah. En seconde période et dès la deuxième minute, les hommes de Khezzar aggravèrent la marque sur un contre rapide, parfaitement conclu par Belkheir qui devança la sortie du keeper oranais. Envahis par le doute, les camarades de Benatia, qui a fait sa rentrée en seconde période, ont tout de même pu réduire la marque par l'intermédiaire de Berradja qui, profitant d'une remise dans le paquet, a pu tromper le keeper adverse de la tête (79'). Ce fut alors une grande pression exercée par les locaux sur les camarades du capitaine Zeghdoud, ce qui leur a permis d'obtenir l'égalisation à sept minutes de la fin du match sur un penalty transformé par Berradja, après le fauchage de Chaïb dans la surface de réparation. A noter la méforme persistante de Hanister qui rata la balle de match dans le temps additionnel.