Algérie

Massacre au marteau- piqueur



C?est connu, pour tout responsable soucieux d?une bonne gestion, l?une des règles d?or prônée par les économistes est la planification rigoureuse du travail afin de limiter les aléas liés aux missions y afférentes. A croire que ce postulat reste étranger à bon nombre de nos responsables locaux. Autrement, comment expliquer que des dizaines de millions de centimes, utilisées pour la réfection des trottoirs, s?envolent en fumée suite à des travaux ultérieurs entrepris quelques temps après la pose de revêtements de sol, pourtant réalisés à grands frais ? En effet, faute d?une coordination intersectorielle, dont le mérite aurait été de prévoir le coup, on revient toujours à la case départ, ce qui agace fortement le citoyen, outré par tant de désinvolture quant au gaspillage des deniers publics. Parmi les exemples les plus frappants, qui illustrent cette aberration, consistant à remettre à chaque fois les compteurs à zéro, il y a lieu de citer l?un des derniers en date, à savoir celui des trottoirs situés en contrebas de la rue Kaddour Boumedous, où des espaces fraîchement réfectionnés viennent de subir les « outrages » du marteau piqueur.
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