Algérie

Maroc: Flambée des prix des fruits et légumes




La Fédération marocaine des droits du consommateur a dénoncé la flambée des prix des fruits et légumes au niveau national, ce qui porte atteinte aux bourses des ménages et de l'ensemble des citoyens. Dans un communiqué rendu public, la Fédération a indiqué que cette situation est marquée par le manque de transparence, la poursuite des différentes formes de la rente économique, la multiplication des intermédiaires et la prolifération de plusieurs modes d'enrichissement illicite. Réagissant à ces propos, le ministre délégué marocain chargé des affaires générales et de la gouvernance a confirmé cette hausse, indiquant toutefois qu'elle est passagère à cause de la vague de froid et de la chute des neiges qui ont bloqué plusieurs routes d'où transitent plusieurs camions de transport de ces produits alimentaires, ainsi que la fin de la période de l'exportation. La flambée des prix des produits alimentaires affectent lourdement les bourses des citoyens et des militants des droits de l'Homme imputent la responsabilité de cette situation au gouvernement, malgré les assurances de ses ministres. Selon M. Mohamed Belmahi, président de la Ligue marocaine pour la protection des consommateurs, cette flambée des prix pèse lourdement sur les ménages et affecte très sensiblement leur alimentation qui doit être équilibrée et leur santé. Aussi, les exportations des fruits et légumes du Maroc ont baissé de plus 15 % à 331 300 tonnes à mi-décembre 2012 contre 381 430 à la même période de la campagne passée, en raison des mauvaises conditions climatiques qui ont affecté certaines régions du royaume, selon les chiffres donnés par les professionnels du secteur.
Baisse de 0,1% de l'indice des prix à la consommation en novembre
Par ailleurs et selon le Haut-commissariat au plan (HCP), institution marocaine de prospective, d'analyse et de prévision économique, en charge du système national de production statistique, l'indice des prix à la consommation (IPC) a enregistré une baisse de 0,1% en novembre 2012, par rapport au mois précédent , Cette évolution est le résultat de la baisse de 0,2% de l'indice des produits alimentaires et de la hausse de 0,2% de l'indice des produits non alimentaires, explique le HCP dans sa note d'information relative à l'IPC du mois de novembre 2012. Les baisses des prix des produits alimentaires observées entre octobre et novembre 2012 concernent principalement les "légumes" avec 3,4 % et le "lait, fromage et 'ufs" avec 0,8 %. En revanche, les prix ont augmenté de 2,9% pour les "poissons et fruits de mer" et de 0,7% pour les "huiles et graisses". En glissement annuel, l'indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 1,6% au cours du mois de novembre 2012. Cette variation résulte de la hausse de 2,3% de l'indice des produits alimentaires et de 1,2% de celui des produits non alimentaires. Les variations enregistrées pour les produits non alimentaires vont d'une baisse de 16% pour les "communications" à une hausse de 6,1% pour "l'enseignement". Dans ces conditions, l'indicateur d'inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de novembre 2012 une hausse de 0,2 % par rapport au mois d'octobre 2012 et de 1,2% par rapport au mois de novembre 2011.
L'investissement touristique est de 50% des objectifs fixés en dépit de la crise
Les investissements touristiques réalisés au Maroc en 2012 ont atteint 50% des objectifs fixés malgré une conjoncture encore instable, a relevé le ministre marocain du tourisme, Lahcen Haddad."L'investissement touristique dans notre pays a atteint les 14 milliards de dirhams, sachant que notre objectif est de réaliser 20 à 30 milliards d'investissement par année, donc au pire, nous sommes à 50% de nos objectifs", a indiqué M. Haddad, dans une interview publiée par le quotidien marocain Le Soir. Le niveau de réalisation des objectifs dépend également de l'engagement du secteur privé dans la mise en place de la politique du ministère, a-t-il souligné, rappelant que le partenariat public-privé représente l'un des fondamentaux de la stratégie touristique. Il a, par ailleurs, relevé la nécessité de régulation des investissements et de se réorienter vers ceux à forte valeur ajoutée, notant à ce niveau les investissements en animation, en produits de niches pour valoriser l'arrière-pays, mais aussi pour les produits orientés MICE (Meeting, incentives, conferences, exhibitions). S'agissant des mesures prises pour la dynamisation de l'investissement dans le secteur, le responsable marocain a mis en exergue le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) qui, intervenant dans les stations Azur, vise à insuffler la dynamisation des investissements et à stimuler l'investissement étranger. Pour ce qu'est de l'attractivité du secteur touristique marocain, M. Haddad a rappelé la somme de 23 milliards de dollars, qui a été mobilisée par le Fonds Wessal, manifestant une volonté claire d'accompagner l'ambition touristique marocaine.


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