Algérie

Marchés publics



Le réquisitoire de l?UGCAA L?organisation du marché national passe nécessairement par l?élaboration d?une stratégie à long terme, ont souligné hier les responsables de l?Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Dans une conférence de presse organisée par l?UGCAA à l?occasion de la prochaine rentrée sociale, Hadj Boulanouar, chargé de l?information au niveau de cette association, a mis en exergue la nécessité d?organiser le marché local qui se trouve, a-t-il déploré, depuis des années dans une situation « catastrophique (...) en raison du cumul de plusieurs facteurs endogènes et exogènes liés notamment à l?absence d?un plan à long terme ». Il s?agit, a-t-il expliqué, de « la prolifération des marchés informels » qui représentent, selon des chiffres avancés par les représentants de l?UGCAA, « 70% du marché national, avec plus d?un million de commerçants illégaux exerçant au niveau de 500 marchés informels ». Plus de 60% des produits (aliments, vêtements, bijoux, appareils électroménagers, articles scolaires...) sont commercialisés au niveau des marchés informels, a encore précisé M. Boulanouar, mettant en garde contre les pertes infligées au Trésor public par de telles activités. « Le consommateur, première victime de cette situation, appréhende désormais l?approche de la rentrée sociale ou les occasions particulières en raison de la flambée incontrôlée des prix », a estimé le chargé de l?information à l?UGCAA, plaidant, par ailleurs, la cause des commerçants exerçant légalement qui souffrent de cette situation « déplorable ». D?autre part, M. Boulanouar a relevé que l?organisation du marché local permet de « doubler le nombre actuel des commerçants estimé à 1 250 000 », affirmant que « le marché national est en mesure d?absorber près de 5 millions de commerçants ». En outre, le responsable s?est félicité de l?initiative du gouvernement concernant la création d?un comité chargé du suivi, du contrôle et de la stabilisation du marché, estimant que sa mission ne sera pas de tout repos face aux problèmes que connaît le marché. Il a appelé également à la révision du pacte social et économique signé par la tripartite (gouvernement, patronat, UGTA), en y associant d?autres parties (Chambre algérienne de commerce et d?industrie CACI) et les associations professionnelles) car le pacte en question, a-t-il enchaîné, « n?a pas réalisé les objectifs escomptés, notamment la stabilité ». « La réduction des impôts » figure parmi les facteurs à même de permettre une meilleur organisation du secteur commercial, a-t-il proposé.



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