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Mâatkas : Trois unités de soins fermées



Le secteur de la santé publique au niveau de la commune de Mâatkas (au sud de Tizi Ouzou) est en souffrance. Le centre de santé sis au chef-lieu communal reste sous-équipé et n'assure que des soins de base.Les trois unités de soins réparties sur les villages de Berkouka, Icherqiyen et Ighil Aouane sont fermées. «Le secteur de la santé dans notre commune qui totalise plus de 35 000 habitants répartis sur plus d'une quarantaine de villages et hameaux est en souffrance. Les villageois, pour un changement de pansement ou une injection, doivent faire le déplacement jusqu'au chef-lieu.
Pour de simples analyses médicales, une radiologie ou une consultation spécialisée, il faut toujours aller voir chez le privé car même au CHU de Tizi Ouzou, il faut avoir des connaissances pour se faire soigner. L'inscription d'un hôpital de 60 lits au profit de notre daïra a été une lueur d'espoir mais jusqu'à présent, rien n'est fait. Nous demandons aux responsables compétents de passer à l'action pour améliorer l'état du secteur de la santé», appelleront plusieurs citoyens.
Pour sa part, le maire de Maâtkas, abordé à ce sujet, a déploré : «A Mâatkas, le secteur de la santé publique est à l'abandon. Notre polyclinique n'est dotée ni de laboratoire, ni d'un service pour les analyses médicales, ni d'un service de maternité et encore moins d'un service des urgences ou d'une ambulance.
Elle ne fonctionne que de jour comme un simple dispensaire. Pourtant, l'espace existe et plusieurs bureaux sont fermés. Nous avons aussi trois unités de soins au niveau des villages de Berkouka, Icheqiyen et Ighil Aouane. Mais elles sont toutes fermées. Nous demandons aux responsables du secteur de faire le nécessaire pour les rouvrir et surtout passer à la concrétisation du projet d'hôpital inscrit à l'indicatif de la daïra de Mâatkas depuis 2012».



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